Lola Montez

lola montes destinLola Montez ou Montès, de son vrai nom Marie Dolores Eliza Rosanna Gilbert est née le 17 février 1821 à Limerick,d’un père irlandais et d’une mère créole. En 1823 la famille Gilbert émigre en Inde. Peu de temps après leur arrivée, le père meurt du choléra. Sa mère se remarie l’année suivante et envoie Eliza vivre chez des parents de son beau-père en Grande-Bretagne. En 1837, âgée de 16 ans, Eliza s’enfuit avec le lieutenant Thomas James. Le couple se sépare cinq ans après et elle devient danseuse exotique sous le nom de Lola Montez. Ses débuts à Londres en tant que « Lola Montez, la danseuse espagnole » (Lola Montez, the Spanish dancer) en juin 1843 sont perturbés quand elle est reconnue comme la femme de Thomas James. Cette notoriété ne nuit pas à sa carrière et elle devient rapidement célèbre pour sa « tarentelle » et son expression : « Ce que Lola veut, Lola l’obtient » (Whatever Lola wants, Lola gets). C’est à cette époque qu’elle devient courtisane.

lola montes courtisaneC’est durant ses dernières années d’adolescence que Lola prend conscience des gains financiers qu’elle peut engranger comme courtisane auprès d’hommes puissants et riches. Parmi ses amants et bienfaiteurs, on trouve Franz Liszt et Alexandre Dumas fils. C’est Liszt qui l’introduit dans l’entourage de George Sand, un des cercles les plus sophistiqués et avancés dans la société européenne. C’est lors d’un voyage en 1846 à Munich que Louis Ier de Bavière la remarque et elle devient rapidement sa maîtresse. Elle commence à user de son influence auprès du roi, ce qui la rend impopulaire auprès de la population locale, en particulier après que des documents rendus publics montrent qu’elle espérait devenir citoyenne bavaroise et être anoblie. En dépit de l’opposition, Ludwig la fait comtesse de Landsfeld le 25 août 1847, jour de son anniversaire. Il est très probable que cela a largement contribué à la disgrâce du roi. En 1848, sous la pression du mouvement révolutionnaire, Louis abdique et Lola s’enfuit de Bavière pour les États-Unis, mettant un point final à sa carrière de courtisane. De 1851 à 1853, elle se produit comme danseuse et actrice dans l’est des États-Unis, puis se rend à San Francisco en mai 1853. Elle épouse Patrick Hull au mois de juillet et s’installe à Grass Valley en Californie au mois d’août. Au milieu des années 1850, son mariage capote. Lola s’installe alors en Australie dans l’État du Victoria, faisant fortune en divertissant les mineurs de la ruée vers l’or des années 1850.

lola montez aventuriereC’est en 1855, selon l’historien Michael Cannon, qu’elle met en scène sa danse érotique de l’araignée (Spider Dance) au Théâtre royal de Melbourne, levant ses jupons tellement haut que l’assistance pouvait constater qu’elle ne portait aucun sous-vêtement. Le lendemain, l’Argus stigmatisait son exhibition « tout à fait subversive pour la moralité publique ». Les notables cessèrent alors de fréquenter le théâtre, qui subit dès lors de lourdes pertes. Elle passe presque quatre ans dans l’État du Victoria. À Castlemaine, en avril 1856, elle est « bissée avec frénésie » après sa danse de l’araignée devant 400 mineurs (y compris des membres du conseil municipal qui avaient levé la séance plus tôt pour pouvoir assister à la représentation), mais elle soulève la colère des spectateurs en les insultant suite à un léger chahut. Elle gagne encore en notoriété lorsqu’à Ballarat, après une mauvaise critique dans The Ballarat Times, elle poursuit avec un fouet Henry Seekamp, le rédacteur en chef. Lola Montes Polka, composée par Albert Denning, a été inspirée par cet événement. Après cela, elle déménage pour New York.

lola montes fin vieLe 30 juin 1860, elle est victime d’un accident vasculaire cérébral et reste partiellement paralysée pendant un temps. Mi-décembre, elle est assez rétablie pour pouvoir marcher, malgré une légère claudication. Sa vie de courtisane est alors terminée et elle se retrouve sans argent. Lola cherche alors à se rapprocher de Dieu. Elle passe ses derniers jours auprès d’un prêtre, s’étant préalablement assurée qu’il n’était pas jésuite, car elle éprouvait pour cet ordre religieux de la rancune.

Source : wikepedia

7 commentaires pour á Lola Montez

  1. qu’est ce que tu nous fais caro elle etait pas la la lola la derniere fois que j’suis venu d’ou que tu nous la
    sors ? c’est bien la premiere fois que j’m’tape tout ton baratin j’la trouve trop extra cette lola ben en voila une a qui tu devrais piquer la devise quand tu sens que vire dans le plombage de
    cerveau non mais tu y crois elle a fait le tour de la planete la gonze et en plus elle a invente un truc que j’lui priquerai bien me demande bien a quoi elle pouvait ressembler sa danse de
    l’araignee ? vu la photo que t’a mise elle avait pas l’air si terrible en plus comme quoi avec les mecs ca veut rien dire, elle a un oeil de traviole en plus prend pas la mouche ma caro c’est
    plus fort que moi.

  2. Stella on juin 27th, 2010 at 12:31
  3. […] en avant. En poésie avec la Lola de Valence de Baudelaire ou encore l’incroyable destin de Lola Montez. Comme toutes celles qui sont évoquées précédemment la Lola des Kinks est une audacieuse qui […]

  4. Lola - The Kinks | Le blog des expos de Kiminou Caroline on janvier 29th, 2013 at 4:40
  5. et j’m’suis pris un vent de ma carounette meme pas un tit mot c’est pas juste

  6. StellaNo Gravatar on janvier 30th, 2013 at 7:20
  7. Il y’a des femmes qui n’ont vraiment peur de rien, quand je pense à l’époque dans laquelle elle a fait tout ses voyages et que je suis à peine allée une fois à l’étranger, çà me fait un peu une drôle d’impressionnant. Bonne journée Caroline.

  8. véroniqueNo Gravatar on janvier 30th, 2013 at 7:22
  9. Je la trouve banal presque laide. Encore une qui avait un talent caché pour avoir un tableau de chasse comme çà.

  10. MattNo Gravatar on janvier 30th, 2013 at 12:15
  11. C’est un parcours assez intrigant, je connaissais le personnage sans trop en savoir. Merci.

  12. Super nanaNo Gravatar on janvier 30th, 2013 at 1:44
  13. Ma chère Caroline,

    Tu me fais découvre un personnage, j’étais persuadée que cette femme n’était qu’une légende. Je ne suis pas d’accord avec le commentaire de Matt qui est un peu injurieux. J’aurais aimé voir sa danse de l’araignée. Que Liszt, Dumas fils ou Louis de Bavière se soit intéressée à elle prouve qu’elle devait être exceptionnelle. Ce soir tu m’as fais voyagée. Bonne nuit ma douce.

  14. mumuNo Gravatar on janvier 30th, 2013 at 11:29

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