Mata – Hari

De son vrai nom Margaret Zelle, elle est née à Leeuwarden (Frise), d’Adam Zelle, un marchand de casquettes hollandais et de Antje van der Meulen d’une mère javanaise, le teint basané de Margaretha Geertruida Zelle ou ‘M’ greet’ la fait passer pour une Eurasienne.  Alors qu’elle n’était âgée que de 6 ans, sa famille déménagea pour Leiden. Sa mère mourut en 1891 et, la même année, son père fit faillite. Elle essaya alors de devenir enseignante.  Renvoyée de l’école normale de Leiden à la suite d’une liaison avec le directeur, elle se marie  À 18 ans par annonce matrimoniale avec un capitaine écossais, de dix-neuf ans son aîné, alcoolique et violent, avec qui elle partit vivre aux Indes néerlandaises (où l’un de ses deux enfants fut empoisonné par une servante qui était l’amante de Rudolf Macleod en 1899). De retour en Europe, après une escale de quelques mois à La Haye où elle se sépare de son mari , elle fit, en novembre 1903, elle revient en France avec sa fille.

Jouant sur le patronyme écossais de son mari, elle se fait appeler « Lady MacLeod » et, pour survivre, elle se fait embaucher dans un cirque en tant qu’écuyère. 13 mars 1905,  grâce à la collaboration involontaire d’Émile Guimet, le fondateur du musée du même nom, elle triomphe dans un numéro de danseuse érotique déguisée en princesse orientale   sous le nom de Mata Hari, signifiant ‘l’ oeil de l’aube’ en malais et fait fureur. Son second mari depuis 1916, le capitaine russe Vadim Maslov âgé de 21 ans, est blessé pendant la guerre. Se lançant à sa poursuite, elle accepte, contre un passe-droit, d’espionner le prince héritier allemand qui n’est autre que son amant. Perquisitionnée dans sa chambre d’hôtel des Champs-Elysées, elle est arrêtée par le contre-espionnage français. Suite à un procès guidé par la nécessité d’un bouc émissaire, elle est fusillée le 15 octobre 1917 dans les fossés de la forteresse de Vincennes, avant de lancer un baiser à son avocat et au peloton d’exécution. Mata Hari appartient à la légende des femmes de pouvoir et de séduction, sacrifiées pour sa dangereuse audace au nom de la ‘raison d’État’, et rendue mythique par des actrices renommées.

Source : wikepedia





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