Qiu Jin

qiu jin guerriereQiu Jin (1875-1907) est née dans la province du Zhejiang. Son grand-père et son père étaient des fonctionnaires de la dynastie des Qing (1644-1911). Cette jeune fille ambitieuse était intelligente et habile. Animée de nobles sentiments et de grands idéaux, Qiu Jin était aussi un redresseur de torts. Dans son exubérance juvénile, elle ne connaissait ni fatigue ni lassitude. Ses propos pleins de promesses renforçait toujours la combativité des révolutionnaires.

En 1894, Qiu Jin a épousé un jeune dandy de la famille, soucieux de la tenue, grâce à un mariage arrangé par ses parents. Par la suite, Qiu est arrivée à Beijing, car elle a accompagné son mari travaillant dans les milieux officiels. Avec le temps, elle fréquenta surtout des femmes progressistes. Avec l’élargissement de son horizon, elle brisa les chaînes des idées féodales et se rendit seule au Japon pour acquérir des connaissances.

Au Japon, elle se jeta activement dans la lutte révolutionnaire contre la dynastie des Qing, organisée par les étudiants chinois faisant des études au Japon. Elle s’enrôla d’abord dans l’Association de libération anti-Qing et rejoignit les groupes nationalistes, l’Association alliée dirigée par Sun Yat-sen. Plus tard, elle est devenue responsable de la province du Zhejiang. En tant que fervente nationaliste, Qiu Jin, introduisit les questions féministes dans le mouvement. Dans un essai émouvant écrit à l’automne de 1904, elle insista sur le fait que « nous, les deux cent millions de femmes de Chine, sommes les objets les moins bien traités de la terre ». Elle parla des pères qui, à la naissance d’une fille, la maudissent par ces paroles « Oh, quel jour funeste! Voici une autre créature inutile ». De même, elle se plaignit amèrement de la tradition alors en cours de bander les pieds, ce qui torturait les filles pendant de longues années.

En 1906, Qiu Jin retourna à Shaoxing pour y créer la base d’appui de l’Association de libération. Elle y organisa les forces armées avec Xu Xilin et prépara l’insurrection armée anti-Qing. En juillet 1907, le plan de l’insurrection a été mis au jour et Xu Xilin a été obligé d’accepter le combat sans préparation à Anqing, dans la province de l’Anhui. Bien que Xu y ait tué le gouverneur En Ming, l’insurrection a abouti rapidement à un fiasco. Dans la province du Zhejiang, l’insurrection armée dirigée par Qiu Jin n’a pas fini mieux que l’autre. Pour éveiller les masses, elle a donc décidé de mener un combat décisif. Vaincue par un ennemi supérieur en nombre, Qiu Jin s’est faite prisonnière et a été exécutée après l’échec de cette insurrection. Cette année-là, Qiu Jin n’avait que 32 ans. Quatre ans plus tard, le gouvernement corrompu de la dynastie des Qing a été renversé. Dès lors, on a proclamé la fin de la domination anarchique et féodale. Dans la longue histoire de la Chine, de telles jeunes filles sont mortes après avoir accompli leur propre mission. Elles ont laissé d’innombrables histoires inachevées qui ont été reprises par le ballet, l’opéra et le théâtre traditionnels. Ces histoires représentent des richesses spirituelles précieuses qui méritent réflexion.

Source : chinatoday.com





2 commentaires pour á Qiu Jin

  1. bah elle etait super fortiche la nenette toi qu’est dingue de cinoche z’ont fait un film d’elle ?

  2. StellaNo Gravatar on août 28th, 2011 at 7:39
  3. Vraiment une femme étonnante. Vous êtes impressionnante Caroline. Une telle ouverture d’esprit et une telle diversité, je crois que je n’en ai jamais vu.

  4. MargotteNo Gravatar on août 30th, 2012 at 9:46

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