La reine Pokou de Véronique Tadjo

Résumé du livre

‘La légende d’Ahraha Pokou, reine baoulé, m’a été contée pour la première fois quand j’avais autour de dix ans. Je me souviens que l’histoire de cette femme sacrifiant son fils unique pour sauver son peuple avait frappé mon imagination de petite fille vivant à Abidjan. Je me représentais Pokou sous les traits d’une Madone noire. Plus tard, au lycée, je retrouvai le récit du sacrifice, mais cette fois-ci dans mon livre d’histoire. Un petit encart dans le chapitre sur le royaume ashanti au XVIIIe siècle expliquait que l’exode de la reine et de ses partisans, à la suite d’une guerre de succession, aboutit à la naissance du royaume baoulé… Plusieurs décennies plus tard, la violence et la guerre déferlèrent dans notre vie, rendant brusquement le futur incertain. Pokou m’apparut alors sous un jour beaucoup plus funeste, celui d’une reine assoiffée de pouvoir …’

Tel est le prélude de Véronique Tadjo.

La première phrase du livre

Dans le puissant royaume ashanti, par un jour d’harmattan, Abraha Pokou naquit à Kumasi, la capitale. L’air est sec, chargé de poussière et le palais happé par le brouillard.

Morceau choisi

Mais l’histoire est-elle vraie ? Le fleuve Comoé s’est-il véritablement ouvert pour laisser passer les fidèles en déroute ? Les eaux se sont-elles fendues comme pour Moïse et le peuple juif ?  La légende dit aussi que l’exode de Pokou fut lent et épuisant. Les arbres de la forêt s’étaient changés en génies monstrueux qui s’accrochaient aux jambes des fuyards et étranglaient de leurs lianes les plus vulnérables.  [… ] In La reine Pokou concerto pour un sacrifice de Véronique Tadjo aux éditions Actes Sud

Source : fnac.com et evene.fr

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