Edith Wharton

edith wharton romanciereEdith Newbold Jones est née le 24 janvier 1862, troisième enfant (et première fille) de Georges Frédéric et Lucretia Jones. Sa famille appartenait à la haute société new-yorkaise. Elle passe une partie de son enfance en Europe (à Paris d’abord, puis à Bad Wildbad en Allemagne et à Florence) et sa famille ne retourne à New York qu’en 1874. Dès son enfance, elle fit preuve d’une intelligence et d’une imagination exceptionnelles. Adolescente, elle écrit des poèmes et une nouvelle : Fast and Loose est achevé en 1877 et un recueil de poèmes Verses est publié, à compte d’auteur, en 1878. Plusieurs de ses poèmes sont publiés dans l’Atlantic Monthly à partir de 1880. À 23 ans, elle épouse Edward (Teddy) Robin Wharton, issu du même milieu qu’elle mais de douze ans son aîné. Ils ne partagèrent malheureusement aucun interêt intellectuel et artistique commun et finirent par divorcer en 1913, après de nombreuses infidélités de Teddy et une santé mentale déclinante.
edith wharton nouvellesEn 1890, sa première nouvelle Mrs Manstey’s View paraît dans le Scribner’s Magazine où elle publiera régulièrement. En 1893, elle rencontre pour la première fois Paul Bourget à Newport en Amérique. Ce dernier l’introduira dans la haute société parisienne dès qu’elle se rendra en France. Son premier ouvrage The Decoration of Houses, écrit en collaboration avec son ami architecte Ogden Codman et paru en 1897, fut un succès immédiat. En 1902, elle s’installe à The Mount, la maison que les Wharton ont fait construire à Lenox, mais retourne en Europe dès 1903. Elle rencontre Henry James cette année-là en Angleterre, avec lequel elle restera liée jusqu’à la mort du « Dearest cher Maître » en 1916. En 1905, elle publie Chez les heureux du monde (The House of Mirth), dans le Scribner’s Magazine. A partir de 1907, elle s’installe à Paris. Au fil des années, elle fréquenta des auteurs français comme Paul Bourget, Jacques-Émile Blanche, Anna de Noailles, André Gide, et Jean Cocteau, ainsi que plusieurs « Grands de passage », tels que Henri Adams, Henry James, Theodore Roosevelt, Walter Gay.
edith wharton fantomesSon installation à Paris, puis après 1919 dans sa villa Pavillon Colombe à Saint-Brice-sous-Forêt n’altérèrent guère son goût du voyage. Elle loue à Hyères (ville qu’elle a connue grâce à Paul Bourget), le Castel Sainte-Claire, et devient l’amie de Marie-Laure de Noailles. En 1911, Ethan Frome, commencé l’année précédente, paraît dans le Scribner’s Magazine, suivi par The Reef 1912, chez D. Appleton. Durant la Première Guerre mondiale, elle crée les American Hostels for Refugees, collecte des dons et visite les hôpitaux du front. Les récits de ses visites seront publiés dans un recueil intitulé Fighting France: From Dunkerque to Belfort (La France en Guerre). Elle reçoit la Légion d’honneur. En 1920, parution de Le Temps de l’innocence (The Age of Innocence), première femme à être faite Docteur honoris causa de l’Université Yale pour lequel elle recevra le Prix Pulitzer l’année suivante. En 1923, elle est la .
edith wharton innocenceEn 1927, elle achète le Castel Sainte-Claire-du-Château, à Hyères, et se rend souvent chez ses grands amis, Paul Bourget et son épouse, Minnie, dans leur propriété du Plantier de Costebelle. Le 27 avril 1934, elle publie son autobiographie, A backward Glance. Le 11 avril 1935, elle a une attaque cardiaque, sans séquelle. Une nouvelle attaque se produit le 1er juin 1937 et Edith Wharton meurt le 11 août. Elle est enterrée au Cimetière des Gonards, à Versailles. Son dernier roman The Buccaners, inachevé, est publié à titre posthume en 1938. Une nouvelle version, achevée par Marion Mainwaring à partir du synopsis et des notes écrits par Wharton est publiée en 1993.

Source : Wikepedia





5 commentaires pour á Edith Wharton

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  2. Une farandole de muses du mois de janvier 2013 | Le blog des expos de Kiminou Caroline on février 4th, 2013 at 4:38
  3. Caroline j’ai beaucoup aimé le Temps de l’innocence et je ne savais pas que c’était tiré de son roman. En plus elle a vécu en France, mais même en te lisant, je n’arrivais pas à me dire que je la connaissais. Des bises.

  4. SandraNo Gravatar on février 6th, 2013 at 8:11
  5. Je découvre une femme assez unique, les littéraires sont rarement tournés vers les autres, et ce qu’elle a fait pendant la Première Guerre mondiale me donne envie de mieux la connaitre. Quel recueil me recommanderiez-vous pour commencer ? Margotte

  6. MargotteNo Gravatar on février 6th, 2013 at 12:20
  7. Je valide le GRAND talent de cette romancière. Chez les heureux du monde est un chef d’oeuvre.

  8. Super nanaNo Gravatar on février 6th, 2013 at 1:10
  9. Bonsoir douce Caroline,
    Tu me manques encore plus que je ne l’imaginais et çà ne fait que quelques jours. Je vais m’intéresser à ses nouvelles. C’est un bon article que j’ai aimé lire. J’espère que ton week-end s’est bien passé ? Tendres bises.

  10. mumuNo Gravatar on février 17th, 2013 at 11:04

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