Anna de Noailles
Je n’ai lu aucun de ses romans et pourtant je suis immédiatement tombée en amour de ses poésies. Pour moi Anna de Noailles c’est une musique, une fragilité et une douleur. En tout cas, c’est tout ce que je trouve dans ces poèmes. Il y’a dans ces mots, une singularité et une véracité qui me percent le cœur à chaque lecture. Chaque lecture me renvoie la sensibilité d’un être solitaire. Ce qui est tout à fait étrange quand on voit la vie mondaine et sociale à laquelle elle participait. En même temps, compte tenu de son milieu, aurait-elle pu se soustraire à une forme de superficialité inhérente à une oisiveté toute aristocratique ? Pour l’instant je n’ai posté que 4 de ces poèmes que vous pouvez découvrir ou redécouvrir L’ardeur, La douleur d’avoir attendu, La nuit, lorsque je dors et Vivre, permanente surprise.
Portrait par Philip Alexius de László, 1913
La comtesse Anna-Élisabeth de Noailles est née princesse Bibesco Bassaraba de Brancovan, à Paris le 15 novembre 1876. En 1897, elle épouse Mathieu de Noailles quatrième fils du septième duc de Noailles. Anna de Noailles écrit trois romans, une autobiographie et un grand nombre de poèmes. Son lyrisme passionné s’exalte dans une œuvre qui développe, d’une manière très personnelle, les grands thèmes de l’amour, de la nature et de la mort. Au début du XXe siècle, son salon de l’avenue Hoche attire l’élite intellectuelle, littéraire et artistique de l’époque parmi lesquels Edmond Rostand, Francis Jammes, Paul Claudel, Colette, André Gide, Maurice Barrès, Frédéric Mistral, Robert de Montesquiou, Paul Valéry, Jean Cocteau, Alphonse Daudet, Pierre Loti, Paul Hervieu, l’abbé Mugnier ou encore Max Jacob. Anna de Noailles est si connue en son temps que plusieurs peintres de renom de l’époque firent son portrait, comme Antonio de la Gandara, Kees van Dongen, Jacques-Émile Blanche Jean-Louis Forain ou Philip Alexius de Laszlo.
En 1904, avec d’autres femmes telles que Mme Alphonse Daudet et Judith Gautier (la fille de Théophile Gautier), Anna de Noailles créa le prix « Vie Heureuse », issu de la revue du même nom, qui deviendra plus tard le prix Fémina, récompensant la meilleure œuvre française écrite en prose ou en poésie. En 1906, elle est le modèle d’un buste en marbre par Auguste Rodin, qui est aujourd’hui exposé au Metropolitan Museum à New York; le modèle en terre glaise est exposé au Musée Rodin à Paris. Anna de Noailles est la première femme commandeur de la Légion d’honneur. L’Académie française nomma un prix en son honneur. Elle est aussi la première femme reçue à l’Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique (au fauteuil 33; lui ont succédé Colette et Cocteau). Elle meurt en 1933 et est inhumée au cimetière du Père-Lachaise à Paris.
Source : Wikepedia
j’ai eu l’occasion d’étudier ses poésies plus jeune
merci pour ce beau post
ti bo
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« Tomber en amour » c’est drôle que tu emploies cette expression, je cherche, ce sont les canadiens non?
En tous cas, tu viens de m’apprendre quelque chose, « chaque lecture me renvoie à la sensibilité d’un être solitaire » j’aime beaucoup la façon dont tu en parles….
Rien à voir mais à chaque fois que je laisse un com chez toi, il y a un message d’erreur, avec mon blog :((
Moi aussi j’utilise l’expression « tombée en amour ». Je ne connais pas ces romans et pas vraiment ses poèmes. Bisous
Anna de Noailles c’est la beauté du verbe, c’est la quintessence du talent, c’est la réincarnation de perpétuelle de la pureté poétique, c’est la perfection faite femme. J’approuve.
Anna de Noailles avait vraiment tout pour elle. Mais quelle tristesse dans ces textes, ca me font le coeur.
Bonne journée
Elle est super fashion. Les headband sont tendances.
bisou
Jo
Le prix fémina s’appelait comme çà ? Je ne le savais pas. Je comprends mieux. Elle était belle.
Adjonction supplémentaire sur les illustrations et les poèmes. L’ardeur et la douleur d’avoir attendu sont PARFAITS.
la ma carounette j’vais t’dire j’l’aime bien ton anna j’trouve que tes tits dessins sur ces poemes sont tip top par contre la vache y’a pas que d’la joie dans sa vie t’a un truc toi avec les depressives au moins celle la s’est pas degomme 😆
Oh non tu exagéres mon étoile. Tu as focalisé sur quelques muses un peu fragile qui ont choisi de quitter ce monde un peu plus tôt. Mais la plupart sont mortes de leur belle mort tu sais ?
Merci pour les compliments. Tu devrais lire vivre permanente surprise, je ne le trouve pas triste du tout. Et en plus, c’est un peu le principe, je crois, la poésie sans mélancolie, je ne sais si c’est vraiment de la poésie ?
@ Sonya
Ah bon ? Quelle chance ! Mais dans quelle université ? Il faudrait que je te pose la question à ma prochaine visite.
Oui tu as raison Bella, l’expression me vient d’une amie canadienne. Je la trouve si vrai dans ce cas là. J’avais oublié cette phrase. Mais c’est vraiment comme çà que je la ressens quand je lis ses poèmes, sans doute une projection.
Ah tu dois parler du commentluv ? J’ai essayé de voir comment çà fonctionnait et une fois sur deux, j’ai eu un message d’erreur qui me disait qu’il ne reconnaissait pas mon blog. Mais une autre fois, cela a fonctionné. Alors je vais demander au webmaster Grace de faire des tests et voir si c’est due à Overblog ou pas.
Je te tiens au courant !
@Ecureuil bleu
C’est curieux, je lui trouve des accointances avec toi pourtant dans une certaine mesure en terme d’écriture du quotidien. Ah oui, le charme canadien, j’aime beaucoup beaucoup cette expression qui fond dans la bouche comme sur le coeur. Nous avons ce coup de coeur en commun alors !
@Super nana
Eh bien. Je ne peux mieux dire. Merci pour elle.
@mumu
Parfois, ce que les gens considérent comme tout est juste un fardeau. Mais, je comprends ce que tu veux dire.
@Jofashionista
Eh bien, rien ne se démode plus que la mode, mais en maintenant, elle est un pérpetuelle recommencement, alors bientôt le retour des années folles, qui sait ?
@Matt
Oui en effet. C’était toute une aventure à cette époque de réunir toutes ces femmes pour en illustrer une autre. Il le fallait et je suis bien contente de voir qu’elle en a été la co-fondatrice.
@Super nana
MERCI beaucoup je vais suivre les liens et vous répondre là bas également.
Coucou CaroLINE,
Je n’ai jamais lu aucun de ses ouvrages.
Pour le chemin de Saint Jacques, je ne l’ai jamais fait mais c’est vrai que ça m’aurait bien plu de le faire.
Je ne connais personne qui l’a fait mais je vais des fois sur des blogs pour lire leur expérience.
Bonne journée
Bisous
Sa date de naissance lui a fait échapper au « Lagarde et Michel » XIX e siècle alors (j’ai zappé le XXe) je n’ai pas lu grand chose d’elle, une lacune à combler, je vais m’y pencher. Merci pour ce billet.
Oui je viens de regarder ta réponse
C’est ça oui le commentluv ..Pas grave il prend mes com mais j’ai cette mention à chaque passage
« Tomber en amour » c’est très canadien mais c’est très explicite en fait une expression qui est très juste ….
Que du beau monde chez toi Caro, je connais cette femme même si je n’ai pas lu ses œuvres de poésie.. A bientôt Caro Bises.
Ce n’est pas grave, ici il y’a quelques textes alors à l’occasion cela arrivera. Elle aurait surement aimé être photographiée par ton oeil.
@Chris
Merci je vais voir si je trouve des liens de blog sur le chemin de Saint Jacques.
@Pierre
Ah tiens j’avais presque oublié le Largarde. Comme quoi avec internet on change de façon de chercher les informations.
@Bella
* Oui c’était bien çà le « cummentluv » une façon de me permettre d’accéder directement au dernier article publié sur les blogs des commmentateurs. Grace est en train de faire des tests avec un blog overblog dont elle s’occupe pour voir si le problème vient de là. Sinon elle m’a expliqué que normalement çà fonctionne et j’ai pu le vérifier moi aussi, sauf qu’il faut s’y reprendre à deux fois si on a pas cliqué dessus en ayant mis son site. Ensuite, il te reconnait automatiquement.
* Tomber en amour, c’est ce qui est magique dans cette expression là, elle dit tout…Quand je suis amoureuse, je tombe littéralement.
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