Revoir Jeanne Hébuterne à la Pinacothèque de la Madeleine

Le Oct 25, 2012 | Publié dans: Quelques nouvelles

Dimanche 9 septembre 2012, je me suis rendue à l’exposition Modigliani, Soutine et l’Aventure de Montparnasse qui se tenait à la Pinacothèque de Paris, je n’avais qu’une pensée, revoir la belle Jeanne Hébuterne peinte par Modigliani. J’y suis allée le lendemain de ma visite au musée d’Orsay pour voir l’exposition de Misia dont je vous parlais il y’a quelques semaines. C’était le dernier jour. Ouf, j’ai eu chaud ! Je n’avais jamais été encore à la Pinacothèque, pourtant j’étais plutôt une assidue du théâtre de la Madeleine à une époque. Comme quoi, il y’a toujours à découvrir. Et c’est ce qui s’est passé dès mon arrivée. D’abord j’ai découvert que l’endroit que je pensais être l’entrée n’était pas le bon, j’ai dû traversé de nouveau la rue pour aller en face, ensuite j’ai eu la surprise de voir qu’il y’avait tout de même pas mal de monde, malgré le fait que ce soit la dernière et troisième surprise assez amusante c’est le drôle de voisinage avec des magasins disant pour adultes. Comme quoi ! Hi ! hi !

Le propos de l’exposition était double d’une part de nous faire découvrir un collectionneur particulièrement intuitif et persévérant Jonas Netter à travers une collection très éclectique allant de Modigliani à Soutine, que je connais, en passant par Valadon, Utrillo, Kisling que je connaissais au moins de noms pour finir par Kremègne, Kikoïne, Hayden, Ébiche, Antcher et Fournier que je ne connaissais pas du tout. Grâce à cette exposition j’ai appris que : Jonas Netter était un Alsacien, représentant en marques installé à Paris, fasciné par l’art et la peinture. Il découvre une toile de Modigliani et se décide à l’acquérir. Il sera l’un des premiers à acheter des œuvres de cet artiste, prenant la suite de Paul Alexandre qui l’avait soutenu jusque-là, avant la Première Guerre mondiale. Collectionneur dans l’âme, Netter commence à acheter toutes les œuvres de Modigliani qu’il voit chez le marchand d’art Léopold Zborowski. Il se prend de passion pour cet artiste dont il arrive à posséder une quarantaine de peintures à la fin des années 1920.

Ma première motivation était de voir de près plusieurs tableaux de Modigliani représentant Jeanne Hébuterne. J’ai réellement découvert Suzanne Valadon dont le style m’a sauté aux yeux dès l’entrée, pendant que je faisais la file d’attente, tout près de la caisse, il y’avait quelques représentations de ses tableaux en vitrine. Et je me suis rapprochée pour voir l’auteur des nus en particulier, parce qu’ils étaient différents de ceux de la même époque. Et pour cause…Ils étaient de Suzanne Valadon sur laquelle je fais des recherches pour voir si le reste de sa production me parlent autant que ce que j’ai vu à la Pinacothèque.

De toute exposition, en dehors des tableaux représentant Jeanne Hébuterne, ce qui m’a le plus ému, ce sont les lettres de ces artistes qui tiraient toujours le diable par la queue et qui étaient finalement plus dépendants en terme de créativité que je ne l’imaginais. Ainsi Jonas Netter et Léopold Zborowski n’étaient pas que de simples acheteurs d’œuvres existantes mais qu’ils avaient aussi quelque fois la chance de pouvoir demander telle ou telle atmosphère pour une toile.

Toujours est-il que j’ai adoré ce moment passé à La Pinacothèque de Paris, j’y retournerais volontiers et surtout j’ai gardé en souvenir des cartes postales et quelques marques-pages.

Pour en savoir plus sur Jeanne Hébuterne, cliquez sur ce lien Jeanne Hébuterne

30 commentaires pour á Revoir Jeanne Hébuterne à la Pinacothèque de la Madeleine

Coucou caro
elle a toujours une drole de position sur ses tableaux pourquoi tu voulais tellement la voir? Ces peintures sont bizarres. Mais j’ai vu le sujet sur elle que tu as mis dans le lien elle était super belle et top fashion avec sa coiffure je ne comprends pas pourquoi elle est si bizarre sur les peintures. bises
Jo

Jofashionista

on octobre 25th, 2012 at 8:51

Bonjour Caroline,

Je connaissais l’histoire d’amour de Jeanne et Modigliani en tout cas en partie. Grace à toi, je vais aller plus loin. Je croyais que les photos étaient interdites pendant les expositions, tu as enfreint la loi ? Je te taquine.
Bonne fin de journée

mumu

on octobre 25th, 2012 at 5:57

toi ma tite carounette t’a vraiment plus qu’interet a pas m’louper la prochaine fois que tu viens a panam j’sais que j’yoyotte a mort mais ca m’fait trop bisque de voir que t’a ete voir des expos et tout et pas ma pomme ton modigliani l’es p’etre cool mais moi les yeux de fantome c pas ma came bisouille ma poulette

Stella

on octobre 25th, 2012 at 6:50

J’aime les couleurs chaudes de ses peintures. J’espère que tu vas bien.

mauricius gyale

on octobre 25th, 2012 at 7:37

j’aimerais tant voir ses peintures
merci pour ce doux moment
ti bo
ti bo

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sonya972

on octobre 25th, 2012 at 7:49

Oh si la créativité la peur de ne pas ou plus pouvoir créer c’est de ça que tu parles? C’est souvent ce qui les dévore…Et on les comprend

bella bw swann

on octobre 25th, 2012 at 10:45

Modigliani l’artiste maudit est surfait je n’aime pas ses oeuvres mais ce que tu dis de l’artiste Jeanne Hebuterne m’intéresse. De l’aventure de Montparnasse c’est à Suzanne Valadon que j’aurais donné mon crédit. Je m’étonne de son absence sur ce blog de femmes exceptionnelles.

Supernana

on octobre 26th, 2012 at 9:13

Dans mon panthéon il y’a plutôt Lippi, Boticelli, Soutine et Gauguin. Si j’étais à Paris je serais aller là bas pour Soutine. Tu en parles bien de Jeanne on a envie de mieux la connaitre.

Matt

on octobre 26th, 2012 at 9:15

C’est super Caroline, en découvrant ton blog, j’avais visité un peu les liens de certains articles qui étaient affichés mais je ne les trouve plus sur la droite. C’est comme çà que j’avais lu l’article sur elle. Tu n’as pas encore eu le temps de répondre à la question que je t’avais posé dans le commentaire. Mais je sais que tu le feras.
grosses bises