Mariama Bâ

Le Oct 29, 2012 | Publié dans: Muses en vrac

De Mariama Bâ, je n’ai lu que Une si longue lettre. C’est un roman épistolaire court et très poignant. D’ailleurs il faudrait que j’en recommande un nouvel exemplaire parce que à chaque fois que j’en ai acheté un et que je l’ai prêté, on ne me l’a jamais rendu. En même temps, je ne les ai jamais réclamé non plus, parce que c’est un joli cadeau à offrir. C’était la première fois que je lisais une romancière africaine francophone, je devais être en troisième. Et le fait que çà soit court, et que ce soit sous la forme d’un échange de lettres entre deux femmes du même pays ayant fait des choix différents m’a totalement captivé. J’ai pu découvrir une partie du fonctionnement de ce pays qui ne correspondait à rien de ce que je connaissais. J’ai hâte de la relire et voir si je ressens toujours le même intérêt.

Bon début de semaine les amis !

Mariama Bâ née le 17 Avril 1929 décédée le 17 Août 1981 1929 à Dakar au Sénégal et morte en 1981 au Sénégal, est une romancière sénégalaise. Elle a été élevée par ses grands-parents dans un milieu musulman traditionnel et son père était ministre de la santé au Sénégal en 1956. Issue d’une famille traditionnelle et musulmane, Mariama Bâ intègre une école française après la mort de sa mère et se fait remarquer par des résultats distingués. Par conséquent, elle se décide à intégrer l’École Normale de Rufisque en 1943, qu’elle quitte munie d’un diplôme d’enseignement en 1947. Après douze ans durant lesquelles elle exerce sa profession, elle demande sa mutation au sein de l’Inspection régionale de l’enseignement, sa santé étant devenue fragile. Ayant donné naissance à neuf enfants, elle obtient le divorce de son conjoint, le député Obèye Diop. Suite à son expérience du mariage, Mariama Bâ s’engage pour nombre d’associations féminines en propageant l’éducation et les droits des femmes. À cette fin, elle prononce des discours et publie des articles dans la presse locale. Dès sa publication en 1980, son premier roman en forme épistolaire connaît un réel succès et est retenu pour la remise du Prix Noma lors de la Foire du livre de Francfort. Elle meurt peu de temps plus tard d’un cancer et avant la sortie de son deuxième roman. Un Lycée de Dakar (La Maison d’Éducation Mariama Bâ) porte à ces jours son nom. Dès sa publication en 1980, son premier roman en forme épistolaire connaît un réel succès et est retenu pour la remise du Prix Noma lors de la Foire du livre de Francfort. Elle meurt peu de temps plus tard d’un cancer et avant la sortie de son deuxième roman. Un Lycée de Dakar (La Maison d’Éducation Mariama Bâ) porte à ces jours son nom. Primordialement, ses œuvres reflètent les conditions sociales de son entourage immédiat et de l’Afrique en général, ainsi que les problèmes, qui en résultent, tels que polygamie, castes, exploitation des femmes – pour le premier -, opposition de la famille, manque de capacité de s’adapter au nouveau milieu culturel face à des mariages interraciaux – pour le deuxième roman.

Bibliographie

Une si longue lettre, Roman, 1979 que vous pouvez trouver à la Fnac en poche en cliquant sur ce lien Une si longue lettre

La Fonction politique des littératures africaines écrites, 1981

Le Chant écarlate, Roman, 1981

Source : Wikepedia

36 commentaires pour á Mariama Bâ

ça m’arrive aussi que certains livres ne reviennent pas et chaque fois c’est un bonheur pour moi, preuve sans doute qu’ils ont plu. Parfois j’en lis un de la bibliothèque et je l’achète ensuite! Tes pages sont un vraie mine pour les découvertes. Cordialement.

Pierre

on octobre 29th, 2012 at 9:10

Bonjour chère Caroline,

Je viens de lire tes commentaires, je suis rassurée de voir que tu vas bien. Je ne connais pas cette romancière. Tu nous réserves toujours des belles trouvailles.
Bonne journée

mumu

on octobre 29th, 2012 at 9:50

coucou caro, l’afrique est fashion cette année avec ses imprimés je vais garder sa photo j’aime trop la façon dont elle a attaché son foulard. Je demanderais à ma copine si elle l’a connait. Moi non. bisou. Jo

Jofashionista

on octobre 29th, 2012 at 9:56

la ma poulette j’vais t’en boucher un coin vu que j’l’connais et que j’ai meme le bouquin c une super nenette que j’kiffais a mort un temps qui nous avait fait un genre de lecture c etait trop cool normalement c pas ma came mais là j’ai carrement plonge comme une malade

Stella

on octobre 29th, 2012 at 9:59

Coucou Caro
Je ne connais pas mais souvent je découvre des auteurs par le biais des lectures imposées de ma fille, et j’avoue que j’ai en tête des lettres, comme des lettres ouvertes, que j’ai adoré…..Aussi j’imagine bien ce que tu as pu ressentir tout en ignorant ce qu’elle écrivait…Les correspondances sont des mines parfois….

bella bw swann

on octobre 29th, 2012 at 5:12

je la découvre grâce à ce post
la plupart des africains sont musulmans ce n’est pas étonnant
c’était une femme engagée
merci pour cette présentation
ti bo
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on octobre 29th, 2012 at 7:04

J’aimerais bien lire ce livre, on ne sait pas beaucoup de chose sur l’avis des femmes musulmanes noires, ce qu’elle vivent vraiment de l’intérieur. Je vais voir si je peux le trouver à la fnac, merci caroline.

Sandra

on octobre 29th, 2012 at 7:26

Je ne connais pas la littérature africaine. Piste à explorer. Queque chose de plus récent à proposer par ailleurs ?

Supernana

on octobre 29th, 2012 at 7:58

Bonsoir ma petite Kimi,

Je croyais connaitre son nom mais je me suis trompée. Merci pour cette découverte. Tu es un amour.
Bonne nuit

Geneviève

on octobre 29th, 2012 at 10:40

c mardi et rien de nouveau 😮 j’croyais que tu carburais tous les jours maintenant m’suis plantee 😆 bonne journee ma carounette ton etoile qui t’surkiffe 😎