Virginia Woolf
Virginia épousa l’écrivain Leonard Woolf en 1912. Elle le surnommait durant leurs fiançailles « le Juif sans le sou ». Plusieurs biographes ont supposé que leur mariage n’avait jamais été pleinement consommé, et que la sexualité de Virginia Woolf était principalement tournée vers les femmes. Cependant, les époux avaient des liens très forts, et en 1937 Woolf décrivait dans son journal le fait d’être une épouse comme un énorme plaisir et son mariage comme complet. Ils travaillaient ensemble comme éditeurs : ils fondèrent en 1917 la Hogarth Press, qui publia la plupart des œuvres de Virginia Woolf. L’ambiance du groupe de Bloomsbury encourageait les rencontres et les liaisons, et en 1922, Virginia Woolf rencontra Vita Sackville-West. Après un essai, elles entamèrent une liaison qui dura tout au long des années 1920. En 1928, Woolf s’inspira de Vita Sackville-West pour Orlando, une biographie fantastique dans laquelle le héros éponyme traverse les siècles et change de sexe. Nigel Nicolson, fils de Vita Sackville-West, l’a appelé « la plus longue et la plus charmante lettre d’amour de la littérature. » Après la fin de leur liaison, les deux femmes restèrent amies. Parmi ses plus grandes amies, on compte Madge Vaughn (la fille de John Addington Symonds, qui inspira le personnage Sally Seton dans Mrs. Dalloway), Violet Dickinson, et la compositrice Ethel Smyth. Elle était aussi très proche de sa sœur Vanessa Bell.
Virginia Woolf se suicide en 1941. Elle remplit ses poches de pierres et se jette dans la rivière Ouse, près de Monk’s House, sa maison de Rodmell. Elle laisse une note à son mari : « J’ai la certitude que je vais devenir folle : je sens que nous ne pourrons pas supporter encore une de ces périodes terribles. Je sens que je ne m’en remettrai pas cette fois-ci. Je commence à entendre des voix et ne peux pas me concentrer. Alors je fais ce qui semble être la meilleure chose à faire. Tu m’as donné le plus grand bonheur possible… Je ne peux plus lutter, je sais que je gâche ta vie, que sans moi tu pourrais travailler.[…] »
Œuvre
Elle commence l’écriture comme activité professionnelle en 1905, initialement pour le supplément littéraire du Times. Son premier roman, The Voyage Out (La Traversée des apparences),« un peu plus contre les ténèbres » est publié en 1915. Elle continue à publier des romans et des essais en tant qu’intellectuelle, qui rencontrent un succès aussi bien auprès de la critique que du grand public. La plupart de ses œuvres seront publiées à compte d’auteur à la Hogarth Press. Dans ses œuvres, elle expérimente avec acuité les motifs sous-jacents de ses personnages, aussi bien psychologiques qu’émotifs, ainsi que les différentes possibilités de la narration et de la chronologie morcelées. Selon Edward Morgan Forster, elle a poussé la langue anglaise ; l’influence de ses réalisations littéraires et de sa créativité est encore sensible aujourd’hui.
Source : wikepedia
[…] – paru en 1949 à la Hogarth Press, la maison d’édition fondée par Leonard et Virginia Woolf. Bussy signa son ouvrage du pseudonyme «Olivia ». L’ouvrage est dédié « à la très […]
çà ne fait que confirmer ce que je pensais déjà, elle n’était pas très nette même si j’ai beaucoup aimé une chambre à soi et le film the hour, elle était pas si sympathique.