Renée Vivien
Le Déc 13, 2009 | Publié dans: Muses en vrac
Renée Vivien, née Pauline Mary Tarn le 11 juin 1877 à Londres et morte le 18 novembre 1909 à Paris, surnommée «Sapho 1900 », est une poétesse britannique de langue française du courant parnassien de la Belle Époque. Renée Vivien était la fille d’une mère américaine et d’un père écossais fortuné qui mourut en 1886, lui laissant un héritage qui la mettait à l’abri du besoin. Après sa scolarité – au cours de laquelle elle se fait remarquer par son attachement pour son amie Violet Shillito, effectuée d’abord à Paris, ensuite à Londres, elle retourne, à sa majorité en1899, s’établir à Paris dans un luxueux appartement situé au rez-de-chaussée du 23, avenue du Bois de Boulogne donnant sur un jardin japonais. Elle voyagea beaucoup à travers le monde. Ainsi, le Japon, Mytilène et Constantinople figuraient au nombre de ses destinations préférées.
Elle eut une relation orageuse avec Natalie Barney, qu’elle quitta, trouvant ses infidélités trop stressantes, refusant même, à son retour des États-Unis de la revoir. Natalie, qui ne se résigna jamais à cette séparation, devait faire des efforts acharnés jusqu’à la mort de Renée pour tenter de la reconquérir, y compris en lui envoyant des amis communs plaider en son nom, ainsi que des lettres et des fleurs lui demandant de revenir sur sa décision. Terriblement affectée par les pertes qu’elle avait subies, la spirale psychologique dans laquelle elle se trouvait déjà ne fit que s’accélérer. Renée Vivien se tourna de plus en plus vers l’alcool, la drogue et les fantasmes sadomasochistes. Plongée dans une dépression suicidaire, elle refusa de se nourrir convenablement, facteur qui devait finir par contribuer à sa mort dont elle avait une image romantique. Au moment de sa mort, elle pesait à peine plus de 30 kilos. De multiples névrites lui paralysant les membres, elle se déplaçait, dès l’été 1909, à l’aide d’une canne.
Morte au matin du 18 novembre, âgée de 32 ans, le décès fut attribuée, à l’époque, à une « congestion pulmonaire », mais sans doute attribuable à une pneumonie compliquée par l’alcoolisme, la toxicomanie et l’anorexie mentale. Enterrée dans le même quartier que celui où elle avait vécu, au cimetière de Passy, sa tombe, située non loin de celle de Natalie Barney, est constamment fleurie, preuve que sa figure et son œuvre continuent de susciter une intense ferveur. Au cours de sa brève vie, Renée, qui publia son premier recueil sous le nom de « R. Vivien », nom de plume qui deviendra, au fil de ses publications « René Vivien » pour enfin rester Renée Vivien, fut une poétesse très prolifique qui vint à être connue sous le nom « Muse des violettes », dérivé de son amour pour cette fleur, dont l’obsession (ainsi que pour la couleur violette) est un rappel de Violet Shillito, la bien-aimée de son enfance. Son premier recueil de poèmes, Études et préludes, parut en 1901. Presque intégralement de nature autobiographique à peine voilée, sa poésie suscite, tout comme les œuvres de Natalie Barney, un intérêt croissant au sein d’un public grandissant.
Source : Wikepedia
[…] première muse en poésie de l’année 2011 appartient à l’univers de la poétesse Renée Vivien que j’aime beaucoup. J’aimerais pouvoir entendre déclamer ses vers dans le texte sur […]
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