La nuit, lorsque je dors
Le Sep 18, 2010 | Publié dans: Muses en poésie
La nuit, lorsque je dors et qu’un ciel inutile
Arrondit sur le monde une vaine beauté,
Quand les hautes maisons obscures de la ville
Ont la paix des tombeaux d’où le souffle est ôté,
Il n’est plus, morts dissous, d’inique différence
Entre mon front sans âme et vos corps abolis,
Et la même suprême et morne tolérance
Apparente au néant le silence des lits !
Anna de NOAILLES (1876-1933)
Je souffre d’insomnies et me réveille très souvent. Je rêve de dormir come la jeune femme de ta carte. Bisous
Très beau ce texte. La carte traduit bien la quiètude et l’insouciance d’un sommeil comme beaucoup aimeraient avoir. Moi la première.
J’aime bien ce que vous faîtes et ce que vous nous donnez à lire, Caroline K, à me faire regretter d’avoir quitter Chambéry. Bises. LaurenceB
Merci Laurence. Ces mots sont très touchants. Moi non plus je ne pense pas m’externiser à Chambéry, mais il ne faut jurer de rien.
Ne m’en parle pas Écureuil, j’ai le même problème.
[…] que j’ai illustré sur ce blog : Vivre, permanente surprise , La douleur d’avoir attendu, La nuit, lorsque je dors, L’ardeur de Anna de Noailles*******Shirley Chisholm politicienne américaine née le 30 […]