Audre Lorde
Audrey Geraldine Lorde est née le 18 février 1934 à New York de parents originaires des Antilles, Frederick Byron Lorde et Linda Gertrude Belmar Lorde. Lorde était malvoyante et officiellement aveugle. La dernière de trois filles, elle grandit à Harlem pendant la Grande dépression, écoutant sa mère lui parler des Caraïbes. Elle n’apprit à parler que très tard, à l’âge de quatre ans. Cette incapacité à apprendre à parler, dans ses premières années, explique l’importance que le langage et sa réappropriation par les minorités (notamment par la poésie) a eu pour elle par la suite. En revanche, sa mère lui apprit à écrire et à écrire dans le même temps, c’est-à-dire cette fois assez tôt. Elle écrivit son premier poème quand elle était en fin de collège (vers l’âge de treize ans). Elle choisit de retirer le « y » de son prénom Audrey, pour se faire appeler dès lors Audre, ce qui constitue une première démarche de réappropriation de sa propre identité.
Après avoir reçu son diplôme au lycée « Hunter College High School », elle passa à l’université de Hunter College de 1954 à 1959, obtenant son diplôme de « bachelors degree ». Tout en étudiant les sciences des bibliothèques, elle gagnait sa vie en faisant divers métiers : travail en usine, ghost writer, assistante sociale, technicienne de rayon-X, secrétaire médicale, et décoratrice. En 1954, elle passa une année déterminante en tant qu’étudiante à l’Université nationale autonome du Mexique, une période qu’elle a décrite comme un moment d’affirmation et de renaissance, car elle confirma son identité aux niveau personnel et artistique comme lesbienne et poétesse. A son retour à New York, Lorde alla à l’université, travailla comme bibliothécaire, continua à écrire, et participa activement à la culture homosexuelle de Greenwich Village. Lorde poursuivit ses études à l’Université Columbia, décrochant une maîtrise en sciences des bibliothèques en 1961. Elle travaillait alors comme bibliothécaire à la bibliothèque municipale de Mount Vernon. Elle épousa un juriste, Edwin Rollins, en 1962 ; ils divorcèrent plus tard en 1970, après avoir eu deux enfants, Elizabeth et Jonathan. En 1966, Lorde fut promue bibliothécaire en chef à la Bibliothèque de Town School à New York, où elle demeura jusqu’en 1968. Lors d’une année de résidence à l’université de Tougaloo dans le Mississippi, financée par une bourse du National Endowment for the Arts, Lorde rencontra Frances Clayton, la femme qui devait être sa compagne fidèle pendant 22 ans.
La poésie de Lorde a été régulièrement publiée durant les années 1960 : dans le recueil de Langston Hughes New Negro Poets, USA en 1962, dans plusieurs anthologie à l’étranger, et dans des revues littéraires noires. Elle militait activement pour les Droits civiques, dans des mouvements pacifistes et féministes. Son premier recueil de poème, The First Cities (1968), fut publié par la Poet’s Press et édité par Diane di Prima, une ancienne camarade classe et amie du Hunter College High School. Dudley Randall, un poète et critique, déclara dans sa compte-rendu du livre que « [Lorde] n’agite pas un drapeau noir, mais sa couleur est là, implicite, au cœur même ». Le deuxième recueil de Lorde, Cable to Rage (1970), écrit pour la plus grande part lors de sa résidence à l’université de Tougaloo, aborde les thèmes de l’amour, de la trahison, de l’accouchement, et des difficultés à élever des enfants. Il est particulièrement précieux pour son poème « Martha », dans lequel Lorde confirme poétiquement son homosexualité : « nous nous aimerons l’une l’autre ici ou jamais ». Les livres suivants conservent pour buts les droits des homosexuels et le féminisme.
Audre Lorde est morte d’un cancer le 17 novembre 1992 à Saint Croix après quatorze ans de lutte contre la maladie. Selon ses propres mots, elle était une « poétesse, guerrière, mère, lesbienne, noire ». Avant sa mort, au cours d’une cérémonie de baptême africaine Lorde prit le nom de Gamba Adisa, qui veut dire « Guerrière : Celle qui se fait comprendre« .
Bibliographie
Poésies
The First Cities (1968)
Cables to Rage (1970)
From a Land Where Other People Live (1973)
New York Head Shop and Museum (1974)
Coal (1976)
Between Our Selves (1976)
The Black Unicorn (1978)
Undersong: Chosen Poems Old and New (1982)
Our Dead Behind Us (1986)
Need: A Chorale for Black Woman Voices (1990)
The Marvelous Arithmetics of Distance (1993)
Source : Wikepedia
oh la vache caro la c’est un roman c’est trop pour ma pomme, je zappe, mais ce nom me dit quelque chose par contre la tronche pas du tout; j’ai quand meme eu le temps de lire qu’elle etait aveugle
et quoi alors elle a ecrit en braille et on l’a traduit c’est ca l’histoire?
Tu vois ce qui arrive quand on choisit de lire qu’à moitié ma Stella. Non elle était malvoyante petite et évidemment dans ses années et dans le contexte, il a été plus facile de la déclarer
aveugle. Mais heureusement que çà n’a été que temporaire puisqu’elle a pu faire des études, être bibliothécaire et devenir poétesse.
Je crois que ton impression de déjà-vu doit venir du poème « Coal » sur lequel le dessin t’a fait pensé à un masque, il est d’elle, alors je crois que c’est peut-être çà, mais peut-être que tu l’as
entendu ailleurs aussi après tout.
trop la honte tu m’as prise en flag ma caro okay mais en meme temps j’t’avais bien dis qu’j’pouvais pas aller jusqu’au bout alors j’t’ai pas menti. Ah ouias j’m’souviens y’a un tit bail que j’ai pas zieute tes belles bon ben ma caro j’t’laisse gros bisounours