Charlotte Brontë
Charlotte Brontë est une romancière britannique, née le 21 avril 1816 à Thornton (Yorkshire), morte le 31 mars 1855. Troisième fille du révérend Patrick Brontë, au sein d’une famille de condition modeste qui compte six enfants, elle bénéficie, comme ses quatre sœurs et son frère, de la présence d’un père qui a poussé ses études classiques jusqu’à l’Université de Cambridge, et n’hésite pas à leur transmettre sa culture et sa vision du monde. Elle connaît cependant très tôt, alors qu’elle est encore tout enfant, la mort de sa mère, puis de ses deux sœurs aînées, frappées par la tuberculose. Malgré sa condition de femme et son absence de moyens financiers, elle réussit cependant à publier ses poèmes et ceux de ses sœurs (sous des noms d’homme), en 1846, et surtout, à publier Jane Eyre, qui rencontre un succès considérable. Elle est considérée aujourd’hui comme l’une des romancières de langue anglaise les plus accomplies.
Un jour, en 1845, Charlotte découvre par hasard des textes d’Emily. Éblouie par leur qualité, elle propose à ses sœurs de publier un volume collectif qui paraîtra sous le titre Poems by Currer, Ellis and Acton Bell (1846). Les trois sœurs se mettent alors à des romans. Ceux d’Anne et Emily, Agnes Grey et Les Hauts de Hurlevent (Wuthering Heights), sont acceptés par un éditeur, mais non le récit de Charlotte, The Professor. En revanche, son second roman, Jane Eyre, publié en 1847 sous le pseudonyme de Currer Bell, fait sensation. Héritier de la tradition du roman gothique, ce récit à la première personne scandalise certains par l’affirmation de soi et la détermination de l’héroïne – on est en pleine époque victorienne – mais son style somptueux, à la fois passionné et parfaitement maîtrisé, en fera un immense best-seller. Elle entame alors un troisième roman, Shirley. Entre-temps, son frère Branwell est devenu alcoolique et opiomane, addictions qu’une déception amoureuse ne fait qu’aggraver, et meurt de tuberculose en septembre 1848. Emily décède aussi quelques semaines plus tard, en décembre de la même année, après avoir pris froid et refusé de se soigner. Moins rétive aux soins, Anne ne tardera pourtant pas à mourir de la même maladie en mai 1849.
Commence alors une période de calvaire pour Charlotte. Elle termine tant bien que mal Shirley tout en luttant contre une dépression atroce. Ses horizons s’élargissent néanmoins à présent qu’elle n’est plus tenue de respecter l’anonymat qu’elle avait juré à Emily. Soutenue par son éditeur George Smith, elle fait la connaissance du Tout-Londres littéraire et noue de solides amitiés avec ses pairs, notamment sa future biographe Elizabeth Gaskell. Shirley a souffert des conditions dans lesquelles il a été écrit. Les deux héroïnes se transforment en portraits idéalisés des sœurs de Charlotte, et le récit ne cesse de vaciller entre le réalisme social et un romantisme aussi échevelé mais beaucoup moins convaincant que celui de Jane Eyre. Charlotte retrouve une veine plus conforme à son talent avec Villette, publié en 1853, fondé sur ses expériences bruxelloises et considéré par certains comme son chef-d’œuvre.
Source : wikepedia
Les haut de hurlevent je l’ai lu 3 fois et il fait parti de mes livres préférés de toujours …Bises amicales
Trois fois ? Tu me bats largement ! Ce n’est plus de l’amour mais de passion
Ce qui m’a toujours fasciné c’est le pouvoir de son imaginaire et sa capacité à décrire, mais aussi à créer une atmosphère qui fait voyager l’imaginaire des lecteurs.
Nous avons des affinités électives.