Diane Arbus

diane arbus photographeNée le 14 mars 1923 à New York, Diane Nemerov rencontre son futur mari, Allan Arbus, à l’âge de 14 ans. Celui-ci apprend la photographie lors de son service militaire et ils ouvrent ensemble un magasin de photo de mode après la Seconde Guerre mondiale. En réalité, c’est Allan qui prend les photos, Diane Arbus tient le rôle de styliste et démarche auprès des agences. Ses premières photos personnelles ne datent que de 1957 environ. Elle s’extrait peu à peu du duo qu’elle formait avec son mari au profit de son inspiration. Le couple se sépare en 1960. Elle étudie alors la photographie à la New School de New York avec Marvin Israel et Richard Avedon. Diane Arbus s’inscrit dans un courant photographique qu’avait inauguré un autre grand photographe américain, Walker Evans, qui avait imposé un style documentaire et urbain dans les années 1930. Mais c’est après 1962, quand elle abandonne le format rectangulaire du 24×36 pour le format carré du 6×6 qu’elle impose son style propre. En 1963, elle obtient une bourse de la fondation Solomon R. Guggenheim qui lui permet de réaliser un travail remarquable intitulé « American Rites, Manners and Customs » (les rites de la société américaine), vaste galerie de portraits d’Américains, pour la plupart inconnus, qui met en exergue les rites sociaux de cette société. Diane Arbus concentre son activité à New York et ses alentours, photographiant des inconnus dans la rue. Fascinée par les personnages hors-normes, elle photographie également des travestis, des handicapés mentaux, des jumeaux, des personnes de petite taille, etc. En mélangeant le familier avec le bizarre, Diane Arbus dresse un portrait troublant de l’Amérique des années soixante. En 1967, elle participe à l’exposition « New Documents » qui se tient au Musée d’art moderne de New York avec des portraits qui côtoient les vues urbaines de Lee Friedlander et Garry Winogrand. Là encore, son travail apparaît comme un événement qui contribue à imposer la photographie documentaire comme un genre artistique propre, se distinguant du reportage. Dépressive, elle se donne la mort le 26 juillet 1971 à Greenwich Village en avalant une quantité importante de barbituriques puis en s’ouvrant les veines. Son influence sur la photographie américaine est considérable. Elle a contribué à imposer l’idée que la photographie est un art à part entière. Elle travaillait en noir et blanc et développait elle-même ses travaux afin de maîtriser complètement le résultat de ses œuvres.

Source: wikepedia





6 commentaires pour á Diane Arbus

  1. ben mon vieux encore une qui m’avait l’air bien barree aussi dans son genre la photographie documentaire j’connaissais pas plus que son nom en fait mais la au moins t’a presque bien dose c’est pas
    trop longuet

  2. Stella on juin 3rd, 2010 at 9:54
  3. C’est vrai Stella, qu’elle est plus connuE par les amateurs de photographies, mais on a pas mal parlé d’elle au moment de la sortie du film librement adapté de la vie de Diane Arbus Fur avec
    Nicole Kidman Robert Downey Jr, je suis sure que t’en as entendu parler mais sans faire le lien peut-être ?

  4. C.Kiminou on juin 20th, 2010 at 12:30
  5. […] propre comme tous ceux que j’imagine en les dessinant et je souhaite qu’elle rejoigne Diane Arbus, Bérénice Abbott,  Marianne Breslauer ou Ella Maillart dans le cercle de mes muses photographes […]

  6. Le prénom du mercredi : Agnès la photographe | Le blog de la carterie de carolineK on mai 15th, 2011 at 2:29
  7. […] Pour en savoir plus sur la photographe cliquez sur l’article Diane Arbus […]

  8. L'exposition New york New york de Diane Arbus à Amsterdam | Le blog des expos de Kiminou Caroline on décembre 20th, 2012 at 12:39
  9. C’est ce mélange du familier et du bizarre qui rend la démarche artistique de Diane Arbus si fascinante. Non conventionnelle, j’aime ses photos, avez-vous vu son autoportrait de femme enceinte ? Bonne fête.

  10. Super nanaNo Gravatar on décembre 23rd, 2012 at 6:41
  11. Je ne suis pas très loin de partager ce point de vue Super Nana. Je pense avoir lu quelque chose sur çà, mais je ne crois pas l’avoir vu, je m’en serais souvenue. J’avoue que le travail qui m’a le plus intéréssé chez elle concernait la « marginalité » et ses représentants.
    CaroLINE Articles récents..Carte bonne année chéri bolingoMy Profile

  12. CaroLINENo Gravatar on décembre 24th, 2012 at 7:42

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *




CommentLuv badge