Ingeborg Bachmann
Ingeborg Bachmann, poétesse et nouvelliste autrichienne née à Klagenfurt en Carinthie le 25 juin 1926, et morte à Rome le 17 octobre 1973. Après avoir commencé des études de droit, elle se consacre aux lettres et à la philosophie et obtient son doctorat de philosophie en 1950 avec une thèse intitulée : « La réception critique de la philosophie existentielle de Martin Heidegger.» Comme beaucoup d’écrivains germanophones de l’immédiat après-guerre, elle commence sa carrière de poétesse à l’intérieur du Groupe 47. Elle reçoit du reste le prix du Groupe 47 pour son premier recueil de poèmes, Le délai consenti (Die Gestundete Zeit), en 1953. Ses poèmes et pièces radiophoniques reçoivent à la fois un succès critique et un engouement du public, et lui assurent une grande renommée dans le monde germanophone. La session du Groupe 47 de 1958, dite Grossholzleute, voit l’émergence d’une frange féminine menée par Bachmann, Ilse Aichinger et d’autres auteures. Le Groupe 47 veut libérer les Hommes des mots salis par les Nazis, et les aider à écrire un nouveau monde. Il va servir aussi, se disent-elles, à nettoyer le langage des mots dont se servent les hommes pour parler des femmes en leur nom, et donc, usurper leur place – et taire leurs passions. C’est le début d’une tentative littéraire originale et révolutionnaire d’écrire l’Amour, que les femmes ressentent avec leurs mots à elles – non ceux fabriqués par des siècles d’auteurs masculins (voir sur ce thème la nouvelle de Bachmann, « Ondine », dans le recueil La trentième année : Das dreißigste Jahr). Ce changement d’objectif « politique », de thématique littéraire, ainsi que le passage du poème à la nouvelle, vont briser le lien entre Bachmann et le public. De 1958 à 1962, Ingeborg Bachmann partage sa vie avec l’écrivain suisse allemand Max Frisch, rencontré à Francfort. Ils vivent entre Rome et Francfort.
En 1959, elle inaugure, comme premier professeur invité, la chaire de poétique de l’université de Francfort-sur-le-Main, créée par cette université pour permettre à un écrivain de langue allemande d’y exposer son « art poétique ». Des six conférences initialement prévues (de novembre 1959 à février 1960), Ingeborg Bachmann n’en donnera que cinq. Leur titre : « Questions de poésie contemporaine.» Elle reçoit en 1964 le prestigieux prix Georg-Büchner pour ses poèmes, et compose pour la réception de celui-ci son texte : Berlin, un lieu de hasards. Malina (premier tome de la tétralogie Genres de mort : Todesarten), publié en 1971, sera aussi son dernier ouvrage publié de son vivant : la mort soudaine de Bachmann va laisser son travail en chantier. Ce roman se veut le premier volet dans l’aboutissement d’un effort de rénovation « féminin » de la langue – tel que, depuis longtemps, l’envisage Bachmann.
Ingeborg Bachmann meurt en effet, brûlée vive dans sa chambre d’hôtel à Rome, le 17 octobre 1973. Depuis 1977, un prix littéraire portant son nom est décerné à Klagenfurt – voir prix Ingeborg Bachmann.
Œuvres
Le délai consenti (Die gestundete Zeit, 1953), recueil de poèmes ;
Les cigales (Die Zikaden, 1955), pièce radiophonique ;
Invocation à la Grande Ourse (Aufrufung des Großen Bären, 1956), recueil de poèmes ;
Le bon dieu de Manhattan (Der Gute Got von Manhattan, 1958), pièce radiophonique ;
La trentième année (Das dreißigste Jahr, 1961), recueil de nouvelles ;
Berlin, un lieu de hasards (Ein Ort für Zufälle, 1965), 1987 (avec des dessins de Günter Grass), texte court ;
Malina (1971), 1973, roman ;
Trois sentiers vers le lac (Simultan, 1972), 1982, recueil de nouvelles ;
Franza (Der Fall Franza, 1979), roman ;
Requiem pour Fanny Goldmann (Requiem für Fanny Goldmann, 1979), roman ;
Le passeur (nouvelles);
Leçons de Francfort (Frankfurter Vorlesungen, 1980), recueil de cinq textes de conférences.
Lettres à Felician (Briefe an Felician, 1945-46, publiées en 1991);
Œuvres(Thesaurus, Actes Sud, 2009)
Source : wikepedia
sur IE l’image de ton autrichienne apparait pas non plus quand j’arrive mais quand je cliques dessus tout roule, j’vois pas trop ce que c’est ton mosila.
Je t’ai envoyé un mail avec un lien vers le site de téléchargement de Firefox Mozilla. Merci Stella d’avoir participé. Je pense avoir trouvé comment résoudre le problème et jusqu’ici çà
fonctionnne, en tout sur ce blog. Alors je croise les doigts.
Je savais bien qu’elle m’disait un truc bah j’confirme que ce prechi precha de filosophe c pas pour ma pomme