Katherine Dunham
Le Déc 31, 2009 | Publié dans: Muses en vrac
Katherine Dunham est née à le 24 juin 1909 à Glen Ellyn (près de Chicago), Katherine a passée une partie de sa jeunesse à Joliet et s’est mise a étudié l’anthropologie à l’Université de Chicago, avant de poursuivre des études supérieures à la Northwestern University, où elle a travaillé avec l’éminent anthropologue Melville Herskovits. En 1933, Dunham a fondé une école de danse, le Negro Dance Group à Chicago, dont l’existence allait être brève. En 1935-36, elle se rend dans les Antilles pour étudier les danses traditionnelles de la région. Elle a tiré de ce voyage la matière de sa thèse de maîtrise, « Les Danses d’Haïti » (parue en traduction française). Parmi les autres ouvrages qu’elle a publiés, on peut citer « Journey to Accompong » et « Island Possessed ». En 1939 commence sa carrière cinématographique avec un court métrage étant entièrement à sa chorégraphie et sa compagnie : « Carnival of Rhythm ». En 1940, elle rencontre Balanchine lors de la création d’un spectacle. ( mais les deux étant en concurrence … et les danseurs classiques devant « apprendre » la technique Dunham…)Dans les années 1940, la Katherine Dunham Company, qui devient la première compagnie afro-américaine de danse contemporaine met sur pied plusieurs tournées à travers le pays, y compris dans le sud ségrégationniste des États-Unis, ainsi que dans 57 autres pays du monde. Octobre 1944: discours anti-ségrégation adressé à un public uniquement blanc venu la voir au Memorial Auditorium à Louisville, Kentucky. « It makes me very happy to know that you have liked us . . ., » she says, « but tonight our hearts are very sad because this is a farewell to Louisville. . . . I have discovered that your management will not allow people like you to sit next to people like us. I hope that time and the unhappiness of this war for tolerance and democracy . . . will change some of these things. Perhaps then we can return. » Le rideau ne se lèvera pas. Elle a mis au point sa propre technique de mouvement, empruntant à des influences antillaises, sub-sahariennes, sud-américaines et afro-américaines en les adaptant, technique connue sous le nom de « technique Dunham ». Son style chorégraphique est marqué par la fusion des cultures, ainsi qu’en témoignent des œuvres comme Tropics and Le Jazz Hot (1939), Tropical Revue (1943) et Carib Song (1945). Militante, refusant de se produire sur les scènes pratiquant la ségrégation, Dunham et ses amis permettront à la danse africaine d’exister hors des clichés de la comédie musicale. Tournant le dos à Broadway, elle la guide du côté de la danse moderne. Considérée comme la mère de la danse afro-américaine, la chorégraphe anthropologue Katherine Dunham fait un triomphe à Paris, en 1953. Elle est l’un des professeurs du danseur et chorégrape afro-américain Alvin Ailey, qui prend des cours à la Dunham School de New York, où Marlon Brando et James Dean ont également pris des cours de danse et percussions.En 1967, Katherine Dunham fonde le Performing Arts Training Center, qui existe toujours sous le nom de Katherine Dunham Center for Arts and Humanities et qui utilise l’art pour éradiquer la violence et la pauvreté urbaine. Katherine Dunham a collaboré à un grand nombre de projets internationaux. En 1966, elle a représenté les États-Unis au Festival mondial des arts nègres de Dakar. Elle a aussi servi comme conseillère technique et culturelle auprès du président du Sénégal Léopold Senghor et de son ministre des Affaires culturelles. En 1986, elle reçoit un American Dance Festival Award pour l’ensemble de sa carrière.Publications
Journey to Accompong, 1946
Dances of Haiti, 1947
A Touch of Innocence, 1959
Island Possessed, 1969
Source : Wikepedia
eh ben elle en a fait des trucs mais j’vois que tu nous dis pas comment qu’elle a clamse d’habitude tu nous lache aucun detail ah y’est t’es dans la bio necro ma tite caille ? elle a du bol qu’il y’ai une carounette pour faire un tit article sur sa pomme
C’est un bon article pour moi carolyne.xo