Lucie Delarue-Mardrus
Le Mar 15, 2010 | Publié dans: Muses en vrac
Lucie Delarue-Mardrus, née à Honfleur le 3 novembre 1874 et morte le 26 avril 1945 à Château-Gontier, poétesse, romancière, sculptrice et dessinatrice, journaliste et historienne française. Ses parents ayant refusé la main de celle qu’on surnomme « Princesse Amande » au capitaine Philippe Pétain, elle épouse l’orientaliste Joseph-Charles Mardrus.Les écrits de cette auteur prolifique, qui a laissé plus de soixante-dix romans, poèmes (Ferveur, 1902 ; Horizons, 1904 ; la Figure de proue, 1908), récits (le Roman de six petites filles, 1909 ; l’Ex-voto, 1921), biographies, Mémoires (1938), contes, nouvelles, récits de voyage, pièces en vers (Thoborge, reine de mer, 1905) et pièces de théâtre (Sapho désespérée, 1906), qui révèlent une peintre de la vie intime et de la nature. Ses écrits expriment son désir d’évasion et son amour de sa Normandie natale. Son Ex-Voto est une description pleine de sensibilité du milieu et de la vie des pêcheurs honfleurais au début du XXe siècle. Elle est également l’auteur de chroniques hebdomadaires, critiques littéraires ou musicales, conférences aux Annales parues dans la presse. Dans les dernières années de sa vie, elle a présenté au Salon de la Société Nationale des sculptures dont Danseurs nus (figurine) Dame Patricia, son nègre et son galant (figurine) ou Deux danseuses et un indifférent. Elle passera les trois dernières années de sa vie à Château-Gontier où elle s’était retirée en 1942.
Bibliographie
Bibliographie
Edmond Spalikowski, Honfleur et Mme Lucie Delarue-Mardrus. À travers l’histoire littéraire normande, Lainé, Rouen, 1931.
André Albert-Sorel, Lucie Delarue-Mardrus, sirène de l’Estuaire, née-native de Honfleur, éd. de la Lieutenance, Honfleur, 1999.
Source : Wikepedia
Ton article m’a fait découvrir une autre facette de cette talentueuse personne, je ne connaissais que les poèmes que mes filles apprenaient en primaire, comme « L’automne ». Son engagement dans ses choix de vie va bcp plus loin. Bonne soirée.
Lucie est une lumière, un monument de notre patrimoine littéraire totalement marginalisé au profit du sexe fort.
En quelques vers….
On voit tout le temps, en automne,
Quelque chose qui vous étonne,
C’est une branche, tout à coup,
Qui s’effeuille dans votre cou.
Fort heureusement elle n’est pas oublié par tous. Mon fils ainé a eu l’occasion d’étudier un de ces poèmes au primaire.
Bonsoir Caroline,
Je me sens un peu piteuse de ne pas la connaitre, nous n’avons pas tant de poétes femmes. Tu n’as jamais illustré un de ses poèmes ?
Douce nuit ma belle
Il n’y a vraiment pas de quoi t’en faire Mumu, ce n’est pas comme si elle était citée régulièrement dans les médias. Non, tu as raison, pas encore illustré cette poétesse, çà ne saurait tarder.
@Pierre
C’est ce qui me fait chavirer chez presque toutes ses femmes qui sont désormais mes muses. Il y’a plus chez elle que le peu que l’on a bien voulu dire à leur propos quand on l’a dit… Toi tu m’apprends une chose aussi, c’est que les enfants apprennent ses poèmes à l’école. J’en suis si heureuse.
@Super nana
Merci d’avoir compléter l’article et le commentaire de Pierre avec les vers de la poétesse.
@Margotte
Encore une confirmation qui compléte les commentaires précédents et l’article. Je ne pouvais rêver mieux.
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