Le peintre Camille Roqueplan
Roqueplan trouva peu séduisante la nature que l’on étudie dans les amphithéâtres d’anatomie et il ne passa même pas d’examen. Il devint ensuite commis au ministère des finances, dans les bureaux où son père occupait un emploi, mais le séjour du jeune commis dans les bureaux du ministère fut de courte durée. Après ces essais infructueux, Camille Roqueplan décide de revenir à la peinture. Il suit les cours de M. Maillard. Ce maître, après avoir donné à son jeune élève les premières notions du paysage, l’engage à aller prendre, auprès d’un autre professeur, des leçons pour la figure et les études académiques. Suivant ce conseil, Roqueplan devient l’un des élèves les plus assidus de l’atelier d’Abel de Pujol. Un jour pourtant, l’affection particulière que Pujol portait à son élève faillit encore une fois le décourager de ses études, alors que le maitre avait accordé à l’élève la permission de venir voir un tableau qu’il venait d’achever. Ce tableau avait pour sujet : Joseph expliquant les songes. Deux personnages de cette composition étaient entièrement dans l’ombre ; l’effet du clair-obscur était parfaitement rendu, et cet effet même parut d’une si grande difficulté au jeune élève que le courage vint encore à lui manquer ; et, désespérant d’atteindre un talent aussi difficile, il voulut de nouveau renoncer à son art. Ce ne fut qu’avec beaucoup de peine qu’on parvint à faire reprendre courage à Roqueplan, et à persévérer dans ses études. Après Pujol, Roqueplan eut pour professeur Gros, qui ne témoigna pas à son élève la même affection que le premier maître ; car Roqueplan resta trois ans dans son atelier sans recevoir de lui le moindre encouragement. C’est à peine même si Gros lui donnait une bien courte leçon quand arrivait son tour.
Après avoir concouru pour le prix de Rome, Roqueplan, de son propre mouvement, sortit de l’atelier de Gros, et se mit travailler suivant sa fantaisie. Il s’amusa à faire des tableaux de paysage, pour mettre à profit les premières leçons qu’il avait reçues de Maillard. Ce genre de tableau détermina Roqueplan à faire un voyage dans le Dauphiné et il travailla
beaucoup dans cette région. De retour à Paris, il exécuta un grand paysage avec figures, qu’il exposa au Salon, et cet ouvrage lui valut une médaille d’or.
Roqueplan est le premier peintre qui, à l’époque où les romans de Walter Scott jouissaient de leur plus grande vogue, eut l’idée d’emprunter quelques sujets aux ouvrages de ce romancier. Il commença par faire une scène de l’Antiquaire, tableau de grandeur demi-nature, gravé et lithographié.
Source : wikepedia
Je suis apparentée à Camille Roqueplan par le biais de mon grand-père maternel. Je suis en train de préparer un article sur lui pour le site arts-up. Je possède un petit carnet avec des poèmes et
des esquisses. L’une d’elles semblant correspondre au tableau « Moulin à eau » conservé au Musée de Dijon.Je continue à chercher le maximum de renseignements sur lui, je n’arrive plus à retrouver le
lien de parenté exact mais j’ai toujours entendu dire dans ma famille qu’il y en avait un. Mon grand-père avait un très bon coup de crayon, et nous a laissé quelques beaux dessins.
Bonjour Cascabel,
J’espère que ces démarches aboutiront. Il y’a de plus en plus de passionnés de généalogie qui arrivent à retracer des lignées avec une précision étonnante, j’espère que vous trouverez le lien.
Bonne chance