Exposition photo Malick Sidibé et Oumar Ly
J’avais entendu parler de l’exposition des photographies de Malick Sidibé (Mali) et Oumar Ly (Sénégal) qui se tient au Musée des Arts Derniers « la Galerie d’Art contemporain Africain » rue Saint Gilles à Paris dans le 3 ème arrondissement jusqu’au 27 novembre 2010. J’ai profité d’un court séjour pour jeter un œil à cette exposition dont le titre est le rituel de la Pose.
Je n’ai pas eu de mal à trouver le musée des arts derniers, il se trouve à 5 minutes du métro et sa devanture empêcherait n’importe quel rêveur de passer devant. Ce qu’il y’a de particulier avec ce musée, c’est qu’en franchissant le pas, on se retrouve de plein pied dans la salle d’exposition de la Galerie. En fait, il s’agit d’un espace ouvert qui a toutes les apparences d’un mini-loft avec sur la droite, le plus grand espace d’exposition sur lequel figure les œuvres du malien Malick Sidibé et sur la gauche, un bureau faisant office d’accueil et le second espace d’exposition, beaucoup plus petit qui regroupe quelques photographies d’Oumar Ly et des œuvres supplémentaires de Sidibé. Il y’a également sur une table, quelques catalogues des artistes ou des ouvrages plus généraux dans lesquels lesdits artistes sont cités.
Cela a été un moment de plaisir instructif que de parcourir ces murs et de plonger dans les univers de ses photographies qui sont circonscrites à la fois dans l’espace et dans le temps, il s’agit du Mali urbain et du Sénégal villageois des années 70 vue par des artisans de la photographie de studio. En partant de ce postulat, mon regard s’est promené avec curiosité sur ces clichés. En général, je suis plutôt sensible aux visages, mon naturel me pousse à scruter les expressions et laisser mon imaginaire voguer. C’est ce que je fais au premier tour, puis pour le second, je me suis attardée sur le choix des tenues des uns et des autres, et enfin, je me suis attardée sur les décors et les accessoires choisis par les personnes dans ce rituel de pose. J’ai eu un coup de cœur pour une photographie, une ou deux photographies m’ont ému. Malheureusement le seul catalogue qui m’a fait envie parce qu’il regroupait les portraits et quelques œuvres d’artistes contemporains du continent africain était le dernier et donc plus en vente. Aie. A quoi bon le rendre visible si on ne peut pas l’acquérir. Sic. Enfin, j’ai remis ma frustration dans ma poche parce qu’au fond, j’avais passé un moment agréable à voyager dans le temps et l’espace grâce à de talentueux artistes, j’ai été merveilleusement accueillie par une ravissante brune au visage profond et au sourire bohème qui m’a aiguillé vers des lieux où je pourrais me procurer le catalogue qui me faisait tant envie. Alors elle est pas belle la vie. Du coup, je suis sortie du musée des arts derniers légère, riche de nouvelles images. Je me suis envolée dans un de mes voyages mental dans lequel, je me suis projetée au cœur du Bamako des années 1970 prenant la pose pour Malick Sidiké avant de me téléporter dans le village de Podor sur une natte géante qu’aurait disposé Oumar Ly à mon attention.
Assurément je retournerais au musée des arts derniers !
Un court mais intéressant reportage m’a fait découvrir ces deux photographes africains, dont la particularité est de faire poser des groupes ou personne seule.
C’est un moyen de voyager trés agréable,bises,babsy
Merci pour cette visite en ta compagnie. Bonne soirée et bonne semaine, Caro !
bah c’serait sympa de m’faire signe t’a mon 06 et jamais un coup de fil ca m’aurait bien plu a moi d’aller voir ca enfin a part que j’l’trouve un peu fige mais j’aurais dis oui t’es pas cool ma caro de faire bande a part.
Désolée Stella, mais j’espère que je me suis fais pardonné depuis. C’est normal qu’ils aient l’air figé, ce sont des photos de studio, les gens y venaient pour poser, alors forcément çà manque de naturel. Elles n’étaient pas destinées à être exposées.
@ com n°1 – C’est cela Gérard, je n’ai pas eu la chance de voir ce reportage.
@ com n°2 – Tu as bien raison babsy et tout ce qui me permet de voyager est toujours le bienvenu.
@ com n°3 – C’est gentil Écureuil, mais je sais que je n’ai pas le temps pour raconter comme tu sais si bien le faire.