Flannery O’Connor
De temps en temps, çà fait du bien de quitter l’axe des éphémérides qui me permettent à la fois de faire revivre mes muses, mais aussi de relire des articles. Et aujourd’hui, je voulais vous présenter une muse dans je n’ai pas encore parlé et dont la force face à la maladie et l’humour grinçant de ses nouvelles m’ont séduit il y’a quelques années.
Flannery O’Connor est une romancière américaine née le 25 mars 1925 à Savannah, Géorgie (États-Unis), décédée le 3 août 1964 à Milledgeville (Géorgie). O’Connor est une importante voix de la littérature américaine. Elle est l’auteur de deux romans, de trente deux recueils de Nouvelles, ainsi que de nombreux textes courts. Écrivain du sud des États-Unis, on qualifie son style de « Southern Gothic »; intimement lié à sa région et à ses personnages grotesques. Les écrits de Flanery O’Connor reflètent aussi sa foi catholique, dans l’examen de questions morales.
Brève biographie
Enfant unique d’une famille catholique, Flannery O’Connor grandit dans le ‘Bible-belt’ du sud des Etats-Unis. Atteint d’une forme grave de lupus, son père décède en 1941. Elle obtient son diplôme en anglais et sociologie de Georgia State College for Women en 1942, avant d’être acceptée dans le prestigieux Iowa Writer’s Workshop en 1946. En 1950, séjournant dans le Connecticut, on lui diagnostique un grave lupus, et elle retourne à la ferme familiale Andalusia à Milledgeville. Elle vit au côté de sa mère jusqu’à ce que le lupus l’emporte. Elle est fascinée par les oiseaux, elle en élève de tous genres, surtout des paons. La foi catholique joue un rôle prépondérant dans sa brève vie et dans son œuvre.
Œuvres
Elle a publié deux romans, ‘Wise Blood‘ La Sagesse dans le sang (1952), histoire d’une quête spirituelle, et ‘The Violent Bear It Away’ Et ce sont les violents qui l’emportent (1960). Flannery O’Connor est surtout reconnue pour ses nouvelles, publiés dans deux recueils, ‘A Good Man Is Hard To Find and Other Stories’ Les Braves gens ne courent pas les rues (1955) et ‘Everything that Rises Must Converge’ Mon mal vient de plus loin (publié à titre posthume en 1965). Dans un mélange de dialecte du Sud, de comique, de tragique et de brutalité, Flannery O’Connor explore des thèmes religieux et des problèmes raciaux à travers des situations absurdes et des personnages grotesques à l’extrême. En 1969 sort ‘Mystery and Manners’ (Le Mystère et les Mœurs ) un pot pourri de conférences et d’essais et en 1979 ‘The Habit of Being : Letters’ qui regroupe sa correspondance.
Depuis 2009 les œuvres complètes de Flannery O’Connor : Romans, nouvelles, essais, correspondances sont proposés par les Éditions Gallimard, dans la collection Quarto.
Source : wikepedia.org, junglekey.fr
mise à jour le 13/04/
Bonjour CaroLine,
« … Enfant unique d’une famille catholique, Flannery O’Connor grandit dans le ‘Bible-belt’ du sud des Etats-Unis. Atteint d’une forme grave de lupus, il décède en 1941… » ???
Qui décède en 1941 ? Sauf erreur de ma part, je suppose qu’il s’agit du père de la romancière. La romancière était-elle aussi atteinte de cette même maladie ?
Je ne connaissais en rien cette écrivaine Caroline. Merci e nous la faire découvrir. Je vais me procurer certains de ses livres. Bises et bonne journée à vous. Dominique
Je vous en prie Dominique. J’espère que vous m’en parlerez à l’occasion. Ce serait intéressant d’avoir vos impressions dans la mesure ou vous êtes sensible à tout ce qui touche les questions de foi.
@ Zéphyr – com 1
Oups ! Merci de m’avoir signalé cette erreur. Je vais remplacer le « Il » par son père. Sinon, çà n’a pas de sens. Plus loin dans le paragraphe, il est mentionné que son lupus a été diagnostiqué en 1950. La pauvre n’a pratiquement jamais quitté sa ferme, mais elle a su transformé son expérience de la souffrance et le poids de son handicap en bâtissant une oeuvre avant de s’éteindre à 39 ans. çà force l’admiration.
Alors elle je suis certaine de la connaître mais aucun de ces titres ne me parle mais bon fatigue… Butterfly
En vla une qui m’tient rien mais alors du tout par contre j’sais quoi offrir a ma meme pour la fete des grands mere j’suis fait toujours un lot de bouquin avec ses fleurs, ses chocolats et son tit calva elle adore les bondieuseries ca va lui plaire a mort moi j’passe mon tour j’prefere flanner dans le parc
Comme c’est gentil de ta part l’étoile. C’est quand cette fête ?
@ Butterfly – com 5
Je suis certaine aussi que tu en as entendu parler, on a beaucoup parler d’elle dans les journaux en focalisant sur son handicap, son courage face à la maladie plus que sur ses écrits, mais bon. C’est vrai que ses thèmes de prédilections sont assez ciblés.
Je n’en n’avais jamais entendu parler mais je rattraperai peut-être ça un de ces jours. Bisous
Je suis sure que tu en as déjà plein tes étagères qui t’attendent Brigitte, je ne sais pas au regard de ce que je lis chez toi, si son style et ses thèmes te plairaient. Je ne crois pas, mais on n’est jamais à l’abri d’une surprise, n’est ce pas ?
Flannery O’Connor : une plume inconnue qu’il me plairait de découvrir. Merci damoiselle Kiminou. A vous relire.
Elle est née dans une ville magnifique qui a inspiré plus d’un auteur. j’ai aimé le « Minuit dans le jardin du bien et du mal » de John Berendt ainsi que son architecture « sudiste » qui en fait encore un pôle touristique de choix. Cordialement.
@Pierre
C’est plus cette amérique là que j’ai exploré littérairement, c’est un peu pour répondre à ton commentaire sur un autre sujet que j’ai voulu te mettre ce lien. J’ai beaucoup aimé Minuit dans le jardin du bien et du mal, pas le livre, mais l’adaptation de Clint Eastwood.
@Nicolai
C’est moi qui vous remercie.
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