Louise Labé : Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie
Le Mar 27, 2010 | Publié dans: Muses en poésie
Je vis, je meurs ; je me brûle et me
noie
Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie
Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie ;
J’ai chaud extrême en endurant froidure :
La vie m’est et trop molle et trop dure.
J’ai grands ennuis entremêlés de joie.
Tout à un coup je ris et je larmoie,
Et en plaisir maint grief tourment j’endure ;
Mon bien s’en va, et à jamais il dure ;
Tout en un coup je sèche et je verdoie.
Ainsi Amour inconstamment me mène ;
Et, quand je pense avoir plus de douleur,
Sans y penser je me trouve hors de peine.
Louise Labé in Recueil : Sonnets
C’est un très joli poème qui en dit long sur les montagnes russes de la vie, les hauts et les bas…
Admirable poême que vous avez très bien mis en image Caroline.Bravo, continuez à nous enchanter. Bonne fin de journée.Je vous embrasse. Dominique
Merci Dominique, vos compliments me font chaud au cœur, d’autant que là, je suis frigorifié malgré les deux pulls que j’ai sur le dos. agrrrrrrh, quelle plaie cette crève !
Tu l’as dis Brigitte, ce yoyo est parfois si fatiguant, les mots de Louise me parlent vraiment.
Tu nous fais un tit coup de blues ma caro ? la verite elle est super plombante ta louise j’la vois chante par une de ces deprimees canadiennes qui nous ont soule un temps. Par contre ma tite caille
j’vois pas trop le rapport avec ton portrait qui m’a l’air un peu bizarre sur les bords elle a un tranche un peu genre gueule casse tu vois ? ok elle est pas mal mais elle m a l’air de vraiment se
noyer entre nous.
Je crois que la poésie n’est vraiment pas ta tasse de thé. Par contre, tu as raison pour le visage, je n’ai pas voulu le modifier au niveau de l’ovale pour qu’il colle bien à ce texte, mais après
je l’ai modifié pour une carte. Je ne cherche pas toujours à avoir des visages parfaitement asymétriques, tu comprends ?
ben tu fais bien de m’l’dire ma caro vu que j’pensais justement le contraire mais t’a le droit de changer d’avis mais me la fais pas a l’envers genre j’ai toujours voulu un peu d’imperfection. et
si tu m’refilais le lien de la carte dont tu causes que j’vois moi meme le resultat
Tu es libre de croire ce que tu veux ma Stella. Par contre, pour le lien, tu vas devoir attendre, parce qu’il faut que j’aille sur le blog de la carterie et là tout de suite, je ne peux pas
sinon, je vais m’arrêter pour lire les coms et j’ai un retard à combler ici déjà, alors patience. Je suis sure que tu ne manqueras pas de me le rappeler alors je ne risque pas d’oublier.