Berenice Abbott
Berenice Abbott photographe américaine est née le 17 juillet 1898 à Springfield, elle est décédée le 9 décembre 1991. À dix-neuf ans, Berenice Abbott fuit une enfance malheureuse dans une famille décomposée en rejoignant l’université de l’Ohio et rapidement les Beaux Arts de la ville de New York où elle fréquente Greenwich Village et ses cercles d’artistes et d’intellectuels. Elle y rencontre Man Ray, la baronne Elsa von Freytag-Loringhoven ou encore Marcel Duchamp. Après quelques essais en sculpture et en peinture, elle se lance dans l’aventure du voyage en embarquant vers Paris en mars 1921. Là, elle travaille dans l’atelier d’Emile Bourdelle, puis dans l’atelier de Constantin Brancusi. Elle est bientôt rejointe par d’autres Américains mais elle reste sans revenu et sans vocation. Elle tente sa chance dans la sculpture et la danse à Berlin, sans réussite, et étudie à la Kunstschule avant de revenir à Paris. Man Ray lui propose de devenir son assistante. Il lui apprend les techniques du tirage en laboratoire pour lesquelles elle se montre douée puis celle de la prise de vue. Les portraits qu’elle fait de ses amis plaisent et elle réussit à en tirer quelques revenus. La concurrence avec Man Ray l’oblige à le quitter rapidement. Le studio qu’elle ouvre alors avec l’aide de Peggy Guggenheim connaît le succès. André Gide, Jean Cocteau, James Joyce, Marie Laurencin, Pierre de Massot, André Maurois, Djuna Barnes, la baronne Murat y sont photographiés. Après avoir découvert Eugène Atget en 1925 grâce à Man Ray, elle lui achète quelques tirages.
La crise de 1929 et la Grande Dépression qui suit réduisent considérablement ses revenus. Les financements, pourtant modestes, qu’elle sollicite pour Changing New York lui sont partout refusés, malgré les expositions intermédiaires qui lui apportent une reconnaissance limitée. En 1935, un poste d’enseignement de la photographie lui assure un revenu fixe et son projet est enfin reconnu par le Federal Art Project. Elle peut alors s’y engager pleinement et le projet débouche en 1937 sur une exposition au Museum of the City of New York, suivi d’un portfolio dans le magazine Life et d’un livre en 1939. Forte de ce succès elle continue à valoriser l’œuvre d’Atget et découvre celle d’un autre photographe dédaigné des pictoralistes : Lewis Hine. Son refus d’appartenir aux cénacles, la jalousie des autres photographes, les restrictions budgétaires et son esprit d’indépendance la poussent à démissionner en 1939 quand son programme est interrompu. Elle s’intéresse désormais à la photographie scientifique estimant que, alors que la majorité en ignore tout, la science domine le monde contemporain. Elle fait le pari que la photographie doit contribuer à la culture scientifique des Américains, mais elle sera bien seule à défendre cette conviction. Déjà oubliée de la mode photographique, elle repart en quête de financements, vivant dans l’intervalle de maigres commandes. C’est le lancement de Spoutnik par l’URSS en 1957 qui lui donnera raison. Les États-Unis, craignant d’être dépassés par les Soviétiques, décident de financer davantage de projets scientifiques. Berenice Abbott obtient de collaborer avec le Massachusetts Institute of Technology et peut en quelques années réaliser les photos auxquelles elle pense depuis vingt ans. Sa santé fragile l’oblige à quitter New York pour s’établir dans le Maine, elle y réduit peu à peu ses activités photographiques pour se consacrer à l’écriture : The World of Atget est publié en 1964, suivi d’ouvrages techniques. Elle tombe à peu près dans l’oubli qu’elle a tenté d’éviter à Atget puis Hine, quand, dans les années 1970, son œuvre bénéficie du regain d’intérêt général pour la photographie. Elle reçoit de nombreux prix et honneurs. C’est avec une part d’amertume qu’elle apprécie ce succès tardif.
Œuvre
L’œuvre de Berenice Abbott illustre une conception de la photographie qu’elle résume en défendant Changing New York pour lequel elle expliquait : « Le rythme de la ville n’est ni celui de l’éternité ni celui du temps qui passe mais de l’instant qui disparaît. C’est ce qui confère à son enregistrement une valeur documentaire autant qu’artistique.» L’essence de la photographie repose sur ce rapport au temps. Le rôle de la photographie est d’enregistrer cet instant qui disparaît que Roland Barthes appellera le « ça a été ». La photographie dans son rapport au temps fonctionne toujours au passé, comme représentation d’un temps devenu passé. Pourtant les images d’Abbott, comme celles de Lewis Hine et d’Eugène Atget ne sont pas seulement nostalgiques : le passé, en arrière, fixé sur photographie, est à sa place. C’est pourquoi aussi la photographie requiert de l’« authenticité »: le ça a été se perd dans la photographie manipulée ou à prétention artistique telle que la pratiquent les « pictorialistes ». La photographie telle que la conçoit Berenice Abbott doit marcher d’elle-même. Débutante elle disait les photos viennent bien. En 1951, elle continue à déranger les photographes intellectualistes en déclarant It has to walk alone. Selon Abott, la photographie ne doit pas chercher à imiter la peinture par des compositions ou des manipulations savantes, elle doit continuer à chercher son essence dans ce rapport à l’instant.
Source : Wikepedia
Quel prénom ! Bérénice ! c’est curieux d’avoir un si joli prénom et un physique aussi ingrat…J’aimerai bien voir cette dame quand elle était beaucoup plus jeune… oui, pour me rendre compte…
Enfin quelqu’un qui a pense a peu pres la meme chose que moi et l’a dit y’en a marrre du politiquement correct. Ok ma caro la pour le coup y’en a des tartines et des tartines dont on se fout
l’autre etait cool en quelques lignes on sait qui sait et ce qu’elle a fait. La y’en a de trop, me souvient plus du coup du blablatage ok j’sais qu’elle a ete photographe qu’elle a connu duchamp et
manray et fait une fixette sur un autre photographe un peu allumé mais inconnu et voilou. C’est vrai que t’a pas ete cool de foutre une photo trop moche caro mon avis elle devait pas etre terrible
de toute facon meme jeune mais c’est pas une raison pour l’afficher.
Mais enfin Stella, après Louise Abbéma, ta fixation sur le physique me fait un peu peur. Je crois que plus que ce que tu dis, c’est la façon dont tu le dis qui me fait un peu tiquer. C’est gentil
de tester mon index, mais je commence à craindre le pire, parce que pour certaines, je trouve que les biographies les plus complètes sont plus intéressantes et quand elles sont disponibles pourquoi
s’en priver dis moi ?
Ce n’est pas très juste dame Eva de comparer deux choses qui n’ont pas de liens entre elles. Ce serait vraiment formidable pour tout le monde qu’un prénom qui nous vient de nos parents ai le
pouvoir de façonner nos visages, oui ce serait fantastique.
ben ma caro c’est pas moi qu’ai commence sur le physique ici alors me cherche pas non plus. Non la verite la c’est trop long et moi j’vais pas au bout ah ouais d’accord t’avait pas besoin de
m’prevenir ma caro j’ai bien vu que une fois sur deux tu nous fourguerais des tartinettes pas super utiles alors je zapperais. Bah quoi ma caro j’m’interesse a toi normal que j’vois ce que tu
proposes c’est cool.
L’essentiel c’est que de temps à autre, çà nous donne l’occasion de partager et de découvrir, c’est tout ce qui m’importe Stella. Rien n’est obligatoire sur un blog, tu picores et tu le fais bien
d’ailleurs, tu m’en donnes du travail avec tes coms, mais je ne vais pas me plaindre, j’apprécie, pas toujours quand tu es trop cinglante, mais on fait avec.
la vache caro comment tu m’as casse en douceur j’y crois meme pas. bon allez j’laisse beton la tete affreuse de ta berenice par contre tu penses quoi sur son delire comme quoi faut que les fotos
soient authentiques ?
C’est une façon de voir Stella, personnellement je pars de la réalité presque toujours mais l’idée c’est de m’en éloigner en la recréant à ma manière.
donc si j’piges bien tu fais des photos et elles te servent de modele quand est ce que tu m’les montre ?
Vue l’expo au jeu de Paume et vous ?
[…] mettre l’accent sur cette partie de la vie et du travail de Berenice Abbott vous pouvez voir dans cet article à quel point la photographe américaine tenait à cette « vulgarisation » de […]
j’savais bien que c’nom me disait quelque chose mais vouih c la vieille bique bah t’a bien fait d’autres photos maintenant c’est plus de la balle comme ca pour lire elle assure mes vieux l’ont vu aux tuileries pas toi
Trop fashion la photo du vieux et du mec avec le chapeau.
Jo
Elle avait un regard pénétrant pour aller au délà du visage Jo. Le vieil homme est Eugène Atget qu’elle admirait vraiment et qu’elle m’a permis de découvrir. Et le portrait clin d’oeil en feutre est celui de Jean Cocteau.
@Super nana
Non je l’ai manqué. Hélas. Mais je vais essayer de me rattraper avec cette exposition en rapport avec la science sur lequel vous avez commenté dernièrement.
@Stella
Tu es parfois d’une misogynie qui me cueille à chaque fois l’étoile. Oui c’est bien elle, j’ai en effet ajouté des images à plusieurs articles qui étaient longs. Tes remarques ont porté leur fruit. Hi ! hi !
CaroLINE Articles récents..Les liaisons dangereuses 1960