Vanessa Bell
Née le 30 mai 1879 à Charleston Farmhouse, Sussex, Vanessa Stephen, peintre et architecte d’intérieur britannique. Elle appartenait au Bloomsbury Group et était la sœur aînée de l’écrivain Virginia Woolf et la fille de Leslie Stephen. Sa sœur fait allusion dans ses essais autobiographiques « A Sketch of the Past » et « 22 Hyde Park Gate » des abus sexuels qu’elles ont subi de leurs demi-frères George et Gerald Duckworth. Après la mort de leurs parents, les deux sœurs vécurent dans le quartier londonien de Bloomsbury, où elles firent la connaissance de ceux qui feront partie de leur célèbre cercle d’amis. Vanessa étudia l’art avec Sir Arthur Cope puis, après la mort de ce dernier en 1901, à l’école supérieure d’art de la Royal Academy. La rencontre avec Roger Fry, célèbre critique d’art, et l’exposition controversée des post-impressionnistes, bouleversa sa vision de l’art et insuffla à sa peinture une véritable libération. En 1907, elle épousa Clive Bell, avec qui elle eut rapidement deux fils, le poète Julian Bell et le peintre et critique d’art Quentin Bell. Mais ils se séparèrent peu avant la Première Guerre mondiale et Vanessa partit avec le peintre bisexuel Duncan Grant et son ami David Garnett; elle resta cependant liée d’amitié avec son mari. Avec Grant, elle a eu une fille en 1918, Angelica, qui plus tard a épousé David Garnett, ce qui provoqua un scandale. Vanessa et Duncan travaillaient étroitement ensemble dans sa maison de Charleston Farmhouse, dans le Sussex. Le fils aîné de Vanessa, Julian, mourut pendant la guerre d’Espagne en 1937. Sa relation avec Clive Bell demeura amicale tout au long de sa vie bien qu’elle ait eu de nombreuses relations extra-conjugales avec d’autres hommes. Elle forma un tandem artistique avec Duncan Grant, chacun peignant dans le même studio ou dans des studios adjacents, et commentant les œuvres de l’autre. Il a longtemps été supposé, sans que cela soit confirmé, que Vanessa Bell était bisexuelle. Elle entretint avec sa sœur des rapports d’une proximité parfois considérée comme ambiguë.
Récemment, deux actrices l’ont incarné au cinéma :
1995 : Janet McTeer dans Carrington, biographie de l’intellectuel Lytton Strachey réalisée par Christopher Hampton d’après le livre de Michael Holroyd; l’occasion de découvrir le cercle de Bloomsbury.
2002 : Miranda Richardson dans The Hours réalisé par Stephen Daldry. Ce film raconte une journée cruciale des vies respectives de trois femmes de différentes époques, dont les destins sont interconnectés par le roman Mrs Dalloway de sa sœur Virginia Woolf.
Source : Wikepedia
bah en vla encore une qu’etait pas net net non plus ma tite caille mais comment elle font ces nenettes pour avoir des tonnes de probleme alors qu’elles ont tout pour elle j’en reviens pas elle m’deprimerait presque si j’etais l’genre a m’prendre l’chou