Pauline Viardot
Le Nov 1, 2009 | Publié dans: Muses en vrac
Pauline García, épouse Viardot née le 18 juillet 1821 à Paris où elle meurt le 18 mai 1910, est une mezzo-soprano et une compositrice française. Pauline Viardot donne son premier récital à l’âge de seize ans en 1838, et débute sur une scène d’opéra l’année d’après, en 1839, dans le rôle de Desdémone de l’Otello de Rossini. Moins virtuose, sur le plan strictement vocal, que sa défunte sœur (dont elle était supposée prendre la relève), c’est par des dons dramatiques, intellectuels et musicaux qu’elle parvient à s’illustrer.
Quelques années lui suffisent pour s’imposer : dès lors, elle a le tout-Paris à ses pieds. Amie de Meyerbeer, qui lui offre dès 1845 son rôle le plus écrasant : Fidès, dans Le Prophète, (nulle cantatrice, à ce jour, sauf, peut-être, Marilyn Horne, ne sut l’aborder dans son intégralité) ; de Berlioz (qui crée pour elle une version en français pour mezzo-soprano de l’Orphée de Gluck en 1859), de Gounod (l’opéra Sapho, et son air célèbre « Ô ma lyre immortelle », fut composé à son intention), de Saint-Saëns, de Chopin (qui admirait son habileté au piano), elle réunit tout ce beau monde dans son bel hôtel particulier du Quartier Latin de Paris. En 1855 elle a acquis, au sacrifice d’une partie consistante de sa fortune, la partition autographe du Don Giovanni de Mozart (dont elle chante le rôle de Zerline à Saint-Pétersbourg). Cette « relique » musicale est à la fois l’objet de pèlerinage de la part des grands noms de l’époque et l’occasion de faire de nouvelles connaissances (le charme de Madame Viardot y suffisait, paraît-il, amplement).
Elle fut l’amie fidèle du grand écrivain russe Tourgueniev. Leurs résidences de campagne, à Bougival, séparées mais construites sur le même terrain, ont été aujourd’hui transformées en musées. La nature véritable de leur rapport est difficile à sonder : était-ce de l’amour, était-ce de l’admiration ? Après sa retraite (en 1863), Pauline Viardot se dédie à la composition (plusieurs opérettes, dont Cendrillon en 1903, sur des livrets de Tourguéniev) et à l’enseignement du chant, qu’elle dispense uniquement à des élèves de sexe féminin, au Conservatoire national de Paris. Parmi elles, les grandes Felia Litvinne et Jeanne Gerville-Réache. Génie musical et théâtral, Elle disparaît presque nonagénaire à l’ère du gramophone, emportant dans la tombe le son de sa voix, que Saint-Saëns compara, par synesthésie, à un goût : celui des oranges amères. Il lui dédia son Samson et Dalila (1877). Elle encouragea de jeunes talents tels que Charles Gounod, Gabriel Fauré et Jules Massenet.
Source : Wikepdia
Source : Wikepdia
Je connaissais Pauline Viardot par Tourgueniev, je vois qu’elle était aussi compositrice et pas seulement interprète. Une femme de valeur qui gagne à être connue.
Chère Caroline,
C’est plutôt rares les soeurs célèbres dans l’histoire de France en dehors des soeurs Papin. J’aurais aimé les entendre chanter. Tu sais que j’aime aussi le chant lyrique.
c marrant cette histoire de frangines chanteuses y’en a pas que j’connaisse aujourd’hui t’imagine lorie et sa frangine qui la rameneraient au s’cours
Si elles ont du talent toutes les deux, pourquoi ce serait un problème ? J’aime bien Marielle et Katia Labèque les sœurs pianistes
@Supernana
Elle avait plusieurs cordes à son arc en effet. Merci d’être passée voir l’article en lien.
@mumu
Compte tenu du traitement qu’on a pu faire des talents féminins dans l’histoire, je me demande si on est pas passé à côté de certaines soeurs après tout. Je viens d’avoir une idée grâce à un blogueur Pierre, si je trouve un lien qui permet de l’écouter, je le mettrais sur l’article et
je t’en informerais par mail. D’accord?
CaroLINE Articles récents..Le désir ardent de Mountain Dreamer