Buchi Emecheta
Je suis de temps en temps taquinée sur le fait que la plupart de mes muses sont mortes, mais il y’a plus d’exception qu’il n’y parait. Et Buchi Emecheta la romancière nigériane en fait partie. Elle a publié une dizaine de romans, des livres de jeunesse ainsi qu’une autobiographie. C’est par le tout petit et court récit de jeunesse Le Corps à corps publié chez L’Harmattan que j’ai l’ai découvert. Ensuite, j’ai été estomaquée par le ton et le style direct de ses romans Citoyen de seconde zone et La cité de la Dèche. Il m’en reste encore quelques uns à lire, c’est son autobiographie que je place tout de même en tête de liste.
Née le 21 Juillet 1944 à Lagos (Nigeria), Buchi Emecheta fait partie des premières auteurs africaines, aujourd’hui au programme dans diverses universités affichant des cours de littérature africaine. Elle écrit ses premiers romans dans les années 70, à Londres, où elle émigre à l’âge de 22 ans. Parallèlement à sa carrière d’écrivain, Buchi Emecheta mène à bien un doctorat, tout en élevant seule ses cinq enfants. C’est à ces enfants, » sans le délicieux bruit de fond desquels je ne serais jamais parvenue à écrire ce livre « , qu’elle dédiera un de ses premiers romans, Citoyen de seconde zone (Second-class Citizen, 1974). Ce vécu de femme noire immigrée marquera plusieurs romans de Buchi Emecheta, à tel point que l’on aura tendance à parler un peu imprudemment d’autobiographie pour des ouvrages comme Citoyen de seconde zone et La Cité de la dèche. Comment ne pas le penser en effet quand le personnage principal, Adah, est une jeune femme nigériane d’une vingtaine d’années qui rejoint son mari à Londres, mais qui se retrouvera vite seule avec ses cinq enfants en bas âge ? Peut-être pour éviter les malentendus, Buchi Emecheta écrivit par la suite Head Above Water (1986), une autobiographie explicite cette fois-ci.
Que ce soit dans les ouvrages situés à Londres ou dans ceux qui se passent au Nigeria, Emecheta dénonce la condition de la femme, considérée comme une »citoyenne de seconde zone » dont le rôle principal consiste à perpétuer le nom du mari. C’est le cas de Nnu Ego dans Les enfants sont une bénédiction. Cette mère de famille donnera toute sa vie à ses sept enfants dans le Nigeria des années quarante et cinquante, prise entre des valeurs inculquées au village et les contraintes de la grande ville qu’est Lagos. La même problématique est abordée dans La dot, où le personnage principal, Aku-nna, pourrait être la fille de Nnu Ego. De retour au village après le décès de son père, cette dernière est confrontée à une communauté pressée de la marier au plus-offrant et appréciant l’instruction simplement comme argument pour une dot plus importante. Écrits dans un style très simple, ces romans se lisent d’un trait, comme des histoires racontées à haute voix où le narrateur dévie par moments de la trame principale pour glisser une anecdote. Malgré les thèmes quelque peu pathétiques, Emecheta réussit à agrémenter ses écrits de touches d’humour et de drôlerie.
Bon début de week-end par chez vous les amis et vivement le mois de Février !
Sources : Africultures, Taina Tervonen et wikipedia
Bonjour Caroline c’est toi qui me fait découvrir la littérature africaine, je n’ai jamais entendu parler d’elle. J’ai hâte de manger mes crêpes. Bises.
une nenette encore vivante miracleeeeeeeee ma carounette t’a pense a ma pomme en ecrivant ton papelard j’t’surkiffe tu sais quoi j’crois bien que j’la connais faut juste que j’m’souvienne comment moi tout ces trucs sur la deche l’identite ca m’barbe
Elle a un visage qui me plait Caroline, je ne la connais pas. Bisou et bonne journée
Je ne la connais pas du tout, pourtant elle a l’air célèbre d’après ce que tu dis.
Il me semble avoir entendu parler de cette romancière, ce nom est particulier et ne s’oublie pas. Bonne journée Caroline.
Les anglais doivent la connaitre, pas moi. Belle découverte.
Merci CaroLINE pour ces « pistes » de lecture.Je connais peu la littérature africaine, j’ai lu Ahmadou Kourouma et Marie NDiaye dont je viens de lire « Trois femmes puissantes »
Coucou ma Caro, trop fashion son foulard, bisou. Jo
Bonsoir CaroLINE,
Une muse que je ne connais pas.
Nous avons un temps printanier.
Bonne soirée
Bisous
Elle a l’air vraiment très interessante ma Kimi. Nous t’embrassons.
Bonsoir ma tendre Caroline,
Tu ne fais voyager encore ce soir. Il y’a beaucoup de choses dans cet article et je pense que tu te sens proche de cette romancière, çà se sent. Une douce mon amie et à bientôt
kikou pour l’huile je l’adore mais j’aime beaucoup les produit garnier 🙂
pour les gateaux pas de pb c’est une pate qui s’adapte facilement 🙂 bisou bisou et merci
ps: bronchite, pharingite et sinusite, après la grippe c’est pas le top, je vais sur le net pour me changer les idées car j’en ai marre bisous
ynomra Articles récents..fimo et perles nouvelles créations
Je suis impressionnée par ce que tu m’apprends sur cette femme que je ne connais pas et que je vais chercher à mieux connaitre. Bonne soirée
La littérature africaine anglophone a sa grande plume et c’est elle, merci d’en parler. Alphonsyne.
Merci pour la visite et le commentaire Alphonsyne, je suis contente de te relire. J’imagine qu’il y’a des romancières de la jeune génération qui sont d’origine africaine et plus connus des lecteurs. Je trouve qu’il y’a de nombreux thèmes qu’elles abordent qui sont toujours d’actualité si on pense à citoyens de seconde zone par exemple.
@véronique
Il y’a de meilleurs adresses que celle de mes muses pour découvrir la littérature africaine, elle est d’une grande richesse et d’une diversité qui n’est pas assez soulignée à mon avis. Mais si j’ai pu y contribuer tant mieux. Bon appétit, moi aussi je me régale encore.
@Stella
Je t’attendais dans ce registre là, alors je t’ai devancé l’étoile hi ! hi ! Il n’y a pas que ces questions d’identité, mais en effet, c’est important, un auteur par de lui avant tout donc Buchi Emecheta ne pouvait faire abstraction de sa réalité. Après tout le monde ne peut pas être intéressé non plus, çà c’est une autre question.
@Sandra
Son visage est à l’image de son écriture, à la fois grave, léger, tendre et déterminée.
@Matt
La célébrité est une notion tellement relative aujourd’hui. Oui les personnes qui s’intéressent à la littérature en général la connaisse, mais en même temps il y’a tellement d’auteurs que selon ses préférences, beaucoup passe à la trappe d’une génération à l’autre.
@Benjamin
C’est possible, mais bon comme je ne connais pas tes lectures ou tes centres d’intérêt, je ne peux en dire plus. Merci çà va les journées filent en ce moment.
@super nana
En effet, certains en tout cas.
@fmarmotte5
Mais je t’en prie Pierre, d’ailleurs moi même je cherche le double joug en français de cette romancière. Oui j’ai lu quelques Kourouma aussi et Marie Ndiaye je n’ai pas été très emballée. Je n’ai pas réussi à finir les trois femmes puissantes notamment.
@Jofashionista
Toi alors, tu m’épateras toujours, j’ai été obligée de regarder à nouveau les photos postées pour trouver de quoi tu parlais. Ce turban qu’elle a sur la tête c’est çà ? Je suis en dessous de tout, je n’y avais pas fais attention.
@Chris
Hummmm chanceuse, mais je ne me plains pas, çà s’est raffraichi mais on est loin du froid sibérien d’il y’a quelques semaines. Quant à Buchi Emecheta, je suis ravie de te la présenter.
@Geneviève
Oui elle l’est en effet, merci pour vos bises constantes qui me réchauffent bien.
@mumu
Oh proche, non pas vraiment justement, c’est le contraste d’époque, de situation qui m’a intéressé. Les réalités qu’elle décrit dans ses ouvrages me sont connues par ouie dire, alors c’est une exploration et un voyage comme tu le dis si bien. Je suis contente que tu ne sois pas encore lassée.
@Ynomra
Je suis rassurée alors pour la pâte parce que c’est une bonne idée. Ouh là ne me parle pas de malade, j’en suis sortie après une rechute en janvier et là çà va.
@Margotte
Il y’a de quoi quand même être impressionnée, parce qu’elle a un parcours peu commun. Mais je te laisse te faire ton impression.
Kiminou Articles récents..Carte de voeux pour l’année chinoise
elle a su faire valoir ces idées
c’est une femme remarquable
Belle fin de journée
gros bisous
sonya972 Articles récents..Bonne fin de semaine
PS/ les crêpes se mangent chez nous avec de la confiture de banane, goyave…
salées aussi (fromage, jambon…)
Belle fin de journée
gros bisous
sonya972 Articles récents..Bonne fin de semaine
Aurais tu quelques muses encore vivantes Caro ? bises
Gérard Méry Articles récents..Etoile …
rolala tout ce que j’ai ecrit a disparu loll
je te disais que je decouvre cette femme et j’admire les femmes qui elevent leurs enfants seules je les respectent.
j’aime bcp quand elle dit en parlant de ses enfants <> c’est tres joli.
je n’aime pas regarder les film mais j’adore les auto-biographie de l’ancien temps.
bizzz ma belle
Flûte Samar çà m’arrive aussi parfois et c’est rageant de tout recommencer quand on a déjà écrit son commentaire. Oui j’ai d’autant plus d’admiration pour elle, que à son époque c’était mal vu de s’affirmer autant. Ah bon tu n’aimes pas les films ? Je te croyais cinéphile, autant pour moi.
@sonya972
En effet, une femme absolument remarquable que j’admire, j’aimerais tellement qu’elle publie son autobiographie.
Quelle chance, je n’ai jamais goûté de telles confitures, en tout cas, merci pour le site que tu as présenté chez toi, j’ai pu voir quelques crêpes à la mode martiniquaise.
@Gérard Méry
Bien sûr que j’ai des muses encore vivantes, celle dont je parle dans l’article est encore vivante justement.
Kiminou Articles récents..Sur le blog de la carterie du 4 au 10 février
Bonjour Caroline. Je ne connaissais pas cette écrivain, femme et mère courageuse. Merci pour la découverte et bisous
écureuil bleu Articles récents..Chat passe partout…
Je t’en prie écureuil.
Kiminou Articles récents..Carte heureuse Saint-Valentin