Maria Malibran
C’est au réalisateur Sacha Guitry que je dois d’avoir découvert La Malibran au départ. Ensuite, je l’ai retrouvé sous différentes plumes de poètes qui lui ont rendu hommage. Notamment à travers ce quatrain que lui a consacré le poète Alphonse de Lamartine. C’est incroyable quand on y pense de voir qu’une voix qui a tant marqué son temps soit totalement oublié aujourd’hui. Nous sommes bien peu de choses n’est-ce pas ?
María-Felicità García surnommée la Malibran, est née le 24 mars 1808 à Paris. Maria Malibran cantatrice est la fille de Manuel Garcia, célèbre ténor de l’époque, María-Felicia a pour sœur Pauline, future Pauline Viardot, de 13 ans sa cadette. Son père lui impose un enseignement terrifiant, tant par son rythme que par son exigence, et la pousse sur scène dès l’âge de six ans. En 1825, il l’entraîne dans une tournée aux Amériques pendant laquelle elle échappe au joug paternel grâce au mariage que lui propose un Français du nom d’Eugène Malibran. Ce mariage de complaisance sera annulé quelques années plus tard pour lui permettre d’épouser son amant, le violoniste et compositeur belge Charles-Auguste de Bériot dont elle a un enfant en 1833. Ce dernier, Charles Wilfrid de Bériot, deviendra un pianiste virtuose, professeur de Maurice Ravel. Elle conservera le nom de son premier époux comme nom de scène et reste connue comme la Malibran. Les Bériot s’installent à Bruxelles dans un hôtel particulier, situé place Fernand Cocq, qui sert aujourd’hui de maison communale à Ixelles. Elle est une amicale rivale de la cantatrice allemande Henriette Sontag.
La voix de «La» Malibran, que l’on qualifierait aujourd’hui de mezzo-soprano, la propulse d’emblée au sommet de la célébrité. D’une tessiture exceptionnellement étendue, elle se prête à une virtuosité très en vogue de son temps. Mais c’est par sa sensibilité qu’elle incarne parfaitement la jeune école romantique dans un répertoire comprenant Rossini et Beethoven, mais aussi Bellini et Donizetti et même Mozart. Son style lui vaut de solides adversaires, mais aussi le soutien éperdu de Liszt et Chopin. Enceinte de quelques mois, elle fait une chute de cheval pendant l’été 1836 mais tente encore d’honorer son public sur scène. En septembre, elle meurt épuisée à Manchester des suites de cet accident. Bériot fait rapatrier son corps à Bruxelles et lui fait construire un imposant mausolée dans le cimetière de Laeken. Fantasque mais géniale et généreuse, elle illustre un dévouement héroïque à son public, allant jusqu’au sacrifice suprême.
Bon samedi les amis !
Pour en savoir plus sur la sœur de La Malibran, cliquez sur ce lien Pauline Viardot
Source : wikepedia
Le nom de Malibran m’est familier mais je connais Pauline Viardot. C’est toujours intéressant de voir les rapports que peuvent entretenir des soeurs qui sont connus à la même époque.
Bonjour Caroline,
Comment vas tu ? Nous allons bien, fraichement mais bien. Un nouveau nom que tu me fais connaitre. Elle a été aimée par le Lamartine du Lac ? Pourquoi on ne nous en a jamais parlé à l’école ?
Bises
Encore une belle découverte d’une femme qui sort de l’ordinaire, grâce à toi. Bisous
la ma carounette tu nous ressors une de tes chanteuses du jurassic ? 😆 c’est pas ma came j’m’en va voir ton dessin chez lamartine
j’t’signale que dimanche c’est demain ma poulette n’oublie pas de changer c’tte foutue heure d’hiver
je la découvre grâce à toi
merci pour ce temps de partage
tiu bo et doux weekend
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Coucou Caro
comment tu vas ? Je guette tes réponses depuis quelques jours ? Je ne l’a connais pas, mais elle est très belle sur le dernier portrait. Bisous
Jo
Son nom sort du lot des belles voix de l’époque. De nos jours, il faut espérer que les enregistrements seront des mémoires auditives. Bien que les styles et modes d’interprétation changent , il suffit d’écouter les différences entre « la Callas » et « Patricia Petitbon » ou bien Amalia Rodriguès et Mariza pour le fado… Les documents de l’Ina sont un vrai trésor et outil de culture à portée de main, nous vivons tout de même dans une époque fantastique. Bonne journée.
Je n’avais pas pensé à l’INA pour pouvoir l’entendre, merci beaucoup Pierre pour cette idée
@Supernana
Moi aussi je trouve fascinant les sœurs Bronte par exemple ou Woolf ? Je comprends bien.
@mumu
Oui le seul et unique Alphonse de Lamartine. C’est fabuleux d’avoir inspiré un tel talent poétique.
Pour l’école, je ne sais pas pourquoi, programme trop chargé peut-être, tant de grands hommes et peu de temps ?
@Ecureuil bleu
Et mon plaisir est toujours le même d’en parler pour les garder encore un peu.
@Stella
C’est tout de même le 19 ème siècle l’étoile, tu exagéres. Merci de m’avoir signalé la coquille, je vais changer çà
tout de suite. J’avais oublié mais çà n’a duré qu’une heure.
@sonya972
C’est toujours une joie de le partager ainsi, bises à toi aussi, pas doux le week-end mais très froid.
Je vais bien merci Jo. J’ai été un peu prise cette fin de semaine, alors il a fallu laisser les blogs de côté, mais je suis là.
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c’est tout bon ma poulette pourquoi t’a rajoute encore le lien de la frangine l’est deja la 😮
Tout simplement, parce que tout le monde ne les voyait pas. Maintenant au moins, c’est plus clair.
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On peut faire confiance à Sacha Guitry pour parler des femmes n’est ce pas ? que de belles citations il a eu. Bonne nuit Caro Bise
Absolument cher ami photographe, il avait le sens de la formule comme toi l’oeil percant.
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[…] Pour en savoir plus sur la chanteuse, cliquez sur ce lien : Maria Malibran […]
Tu sembles passionnée par elle ?