Le temps n’a pas toujours une égale valeur,
Tu cours et je suis immobile,
Je t’attends ; cela met quelque chose en mon cœur
De frénétique et de débile !
J’entame avec l’instant un infime combat
Que départage le silence.…
Le temps n’a pas toujours une égale valeur,
Tu cours et je suis immobile,
Je t’attends ; cela met quelque chose en mon cœur
De frénétique et de débile !
J’entame avec l’instant un infime combat
Que départage le silence.…
Le soir, ouvrant au vent ses ailes de phalène,
Évoque un souvenir fragilement rosé,
Le souvenir, touchant comme un Saxe brisé,
De ta naïveté fraîche de porcelaine.
Notre chambre d’hier, où meurt la marjolaine,
N’aura plus ton …
J’ai découvert ce magnifique poème de la femme de lettres Haïtienne Ida Faubert, il y’a quelques mois et depuis ce cri du cœur d’une mère m’a accompagné et peu à peu, c’est cette petite fille souriante qui a fait …