Lou Andreas-Salomé
Lou Andreas-Salomé, née Louise von Salomé 12 février 1861 à Saint-Pétersbourg était une femme de lettres allemande d’origine russe. Fille d’un général protestant Balte d’origine allemande au service du tsar Alexandre II et d’une mère danoise, la petite « Lou » – ainsi qu’on la surnomme – reçut une éducation plus poussée que celle généralement donnée aux femmes de son époque. Elle lut très jeune Spinoza et Kant. Lou Salomé est élevée dans un environnement romantique : elle fascine les plus grands penseurs masculins de son temps sans jamais se donner à eux.
À 21 ans, elle fait la rencontre de Friedrich Nietzsche, 38 ans, qui, durant l’année 1882, vit sa seule véritable histoire d’amour dans une escapade à trois avec Paul Rée, un philosophe juif qui demande Lou en mariage. L’amour des trois intellectuels reste cependant platonique. Elle a en commun avec Nietzsche d’avoir réfléchi à la mort de Dieu ; au décès de son père, une passion pour l’hindouisme et une santé faible qu’elle ne peut soigner qu’en Italie où elle fait de nombreux voyages… Lou et Nietzsche passèrent trois semaines d’errance à discuter de philosophie. Nietzsche voit en Lou une enfant remarquablement douée et en même temps insupportable. C’est finalement Élisabeth Nietzsche, la sœur du philosophe, qui écarte la jeune Russe, ce que son frère ne lui pardonna jamais. Nietzsche sombre alors dans une profonde dépression et écrit Ainsi parlait Zarathoustra (Also sprach Zarathustra).
La femme d’Andreas et la muse de Rilke
En 1887 (elle a 26 ans), un botaniste excentrique, spécialisé dans l’étude des serpents, manque de se donner la mort devant elle si elle refuse de l’épouser. Andreas, hypnotisé par son nouveau cobra, obtient gain de cause même si leur mariage n’est pas consommé. Leur union n’a jamais eu aucun sens pour Lou qui porta quand même le nom de ce mari d’opérette jaloux mais inoffensif sous lequel elle est passée à la postérité. En fait, la vie de « Lou Andreas-Salomé » reste celle d’une bohémienne intellectuelle pan-européenne qui voyage en permanence et correspond avec les plus grands penseurs de son temps. Femme libre avant son temps, en 1897, à 36 ans, elle rencontre Rainer Maria Rilke, qui a quatorze ans de moins qu’elle et qui ne se remettra pas non plus de leur rencontre. Elle part en voyage avec lui en Russie en 1900. Leur relation dure trois ans (et leur correspondance toute leur vie), et Rilke est peut-être le seul homme qu’elle ait aimé physiquement (ce qui fait d’elle une sorte de vierge laïque ou de prostituée sacrée, si l’on songe à l’orientation christique de la poésie de Rilke). Elle change son nom de « René » pour « Rainer », simplifie son style et devient sa mère et sa muse à la fois. On a facilement classé Lou Andreas-Salomé dans la catégorie des « égéries » parce qu’elle a rencontré les esprits les plus remarquables de son temps, sans voir qu’elle traitait avec eux d’égal à égal. Cela a nui à la connaissance de son œuvre, d’une grande richesse, qui reste encore à étudier. Y voisinent les romans : Ruth (1895), Enfant des hommes (1899), Rodinka (1922) ; des essais sur Nietzsche, sur Léon Tolstoï, sur Rilke, sur la psychanalyse, sur le féminisme ; une autobiographie qu’elle a voulue posthume, Ma vie (1951), et une très importante correspondance.
Mais c’est la rencontre avec Sigmund Freud, en 1911, durant les années de naissance de la psychanalyse, qui sont les plus marquantes. Lou Andreas-Salomé devient l’amie de la fille chérie du psychanalyste, Anna Freud. Lou entretient une correspondance avec le médecin de Vienne et participe activement à l’établissement des principaux concepts du maître par un esprit critique. Elle s’oppose d’ailleurs à lui au sujet de la religion qui intéresse Freud à la fin de son œuvre. Elle meurt à 76 ans le 5 février 1937 à Göttingen dans une Allemagne dominée par l’idéologie nazie.
A lire la belle biographie que lui consacra Françoise Giroud – Lou histoire d’une femme libre.
Source : wikepedia
en voila une que je connaissais pas ma caro j’arrive pas a croire qu’elle ait pu supporte nietzche tiens en parlant du philosophe y’a pas que moi qui m’suis fait la malle de ta carterie il devient
quoi le philosophe qui a pique son pseudo a l’autre pique qui a eu la bonne idee de dire que dieu est mort et pour toi caro dieu est mort ?
l’etoile
Je ne saurais répondre à aucune de tes questions Stella, mais je vais les noter et en parlera sur skype.
Je pensais qu’elle t’aurait plu, Lou la rebelle, je suis un peu tristoune.
ouais ben ma caro on est pas plus avance, sauf pour dieu remarque. bien sur que je la kiffe la Lou mais depuis que tu m’en as cause autrement c’est trop long pour que je m’l’farcises sur le net.
super bizarre qu’elle soit pas plus connu non plus en meme temps. j’crois bien qu’elle devait etre un peu barree quand meme parce que pour se taper des conversations avec freud et nietsche pendant
des annes faut avoir un tit grain a mon avis ils etaient pas nets nets ces deux la tu trouves pas toi ?
Tu encore pire que moi dans le genre questions tout azimuts. Tu me poses des colles à répétition, comment veux tu que je sache comment ils étaient, il y’a une telle différence entre ce qu’on est
dans nos activités et dans la vie que c’est difficile de répondre surtout à un siècle d’intervalle. J’ai toujours eu l’impression d’une femme exceptionnelle et pas seulement pour son temps et je
crois qu’elle n’est pas assez connue, mais comme les biopics sont à la mode, je croise les doigts pour qu’elle inspire quelques bons réalisateurs.
ben ma caro a qui la faute si j’m’informe t’avais qu’a pas m’en causer et toc ! ben dis vu j’y pense pourquoi qu’elle s’y colle pas la huppert ton homonyme de prenom lol
Mais je ne t’en veux pas Stella, bien au contraire, c’est simplement que parfois il y’a dix mille questions en une et que je ne sais pas y répondre tout bonnement.
Caroline Huppert a préféré resté dans son giron cinématographique avec Alice Guy Blaché. On ne peut pas être partout à la fois.
Intelligence, subtile, belle et inaccessible : la femme idéale. L’avez-vous lu ?
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