Mata – Hari
Jouant sur le patronyme écossais de son mari, elle se fait appeler « Lady MacLeod » et, pour survivre, elle se fait embaucher dans un cirque en tant qu’écuyère. 13 mars 1905, grâce à la collaboration involontaire d’Émile Guimet, le fondateur du musée du même nom, elle triomphe dans un numéro de danseuse érotique déguisée en princesse orientale sous le nom de Mata Hari, signifiant ‘l’ oeil de l’aube’ en malais et fait fureur. Son second mari depuis 1916, le capitaine russe Vadim Maslov âgé de 21 ans, est blessé pendant la guerre. Se lançant à sa poursuite, elle accepte, contre un passe-droit, d’espionner le prince héritier allemand qui n’est autre que son amant. Perquisitionnée dans sa chambre d’hôtel des Champs-Elysées, elle est arrêtée par le contre-espionnage français. Suite à un procès guidé par la nécessité d’un bouc émissaire, elle est fusillée le 15 octobre 1917 dans les fossés de la forteresse de Vincennes, avant de lancer un baiser à son avocat et au peloton d’exécution. Mata Hari appartient à la légende des femmes de pouvoir et de séduction, sacrifiées pour sa dangereuse audace au nom de la ‘raison d’État’, et rendue mythique par des actrices renommées.
Source : wikepedia